Après quatre semaines de soins, Isabelle Balkany est finalement sortie de l'hôpital. Mais comme l'a affirmé son avocat à l'AFP, ce lundi 27 mai 2019, la première adjointe de Levallois-Perret est "trop fragile" pour comparaître à son procès à Paris. Depuis sa tentative de suicide, son état psychologique reste préoccupant pour les médecins. Malgré tout, l'épouse de Patrick Balkany a suivi les débats du tribunal correctionnel par le biais des réseaux sociaux.
Le 13 mai dernier s'est ouvert le procès du couple pour fraude fiscale et blanchiment aggravé de ce délit. Trop faible, la septuagénaire n'y a pas assisté et a, par l'intermédiaire de son avocat, accepté d'être jugée en son absence. Selon le certificat médical communiqué lors de l'audience, son état est en voie d'amélioration, mais Isabelle Balkany est dite incapable de marcher seule, souffrant d'une paralysie du côté droit. La demande de renvoi du procès par les avocats du couple, Pierre-Olivier Sur et Éric Dupond-Moretti, a finalement été rejetée après plus d'une heure de délibération. Le procès se poursuit ce lundi avec l'examen des montages entourant la villa Pamplemousse des Balkany à Saint-Martin, aux Antilles.
Le 1er mai au soir, dans sa maison de l'Eure, Isabelle Balkany, 71 ans, avait publié un long message de détresse sur Facebook avant d'ingérer une importante quantité de médicaments : "#Jesuisfatiguée de ce monde d'une violence insoutenable, insupportable... (...) #Jesuisfatiguée qu'un manquement fiscal qui n'a, certes, aucune excuse, mais qui a, du moins, des 'explications' familiales soit transformé en 'crime', avait-elle écrit. Comme c'est la fête du Travail, je vais en profiter pour faire une grosse sieste..." Dès le lendemain, son mari avait expliqué au micro de RTL : "Elle va avoir du mal à s'en remettre, elle était très fortement impactée. Elle trouvait que cet acharnement était terrible."