En juin 2013, Jamel Debbouze était reçu par François Hollande pour la remise du prix de l'Education Artistique et Culturelle. S'il l'avait voulu, le célèbre humoriste originaire de Trappes aurait pu reprendre le chemin du palais présidentiel avec un autre titre, celui de secrétaire d'Etat.
Actuellement en pleine promotion de son nouveau spectacle tant attendu Maintenant ou Jamel dans lequel il évoque ses deux enfants Léon et Lila nés de son amour pour Mélissa Theuriau, Jamel Debbouze enchaînes les interviews. Portant un grand intérêt au sport et notamment au football, l'humoriste de 42 ans était l'invité de Christophe Dugarry sur RMC ce jeudi 19 octobre pour son émission Team Duga. L'ancien Bleu et son guest spécial n'ont pas seulement parlé ballon rond en évoquant des sujets comme Kylian MBappé, la nouvelle et jeune recrue du PSG qui fait rêver Jamel Debbouze ou le délicat cas de Karim Benzema qu'il voudrait voir revenir en équipe de France ou encore le bad boy Nicolas Anelka, ils ont également évoqué le sujet de la politique.
Alors que Christophe Dugarry lui a demandé : "Est-ce que en politique, un jour ou l'autre, ou une fonction importante, on te l'a déjà proposé ?", Jamel Debbouze lui a révélé que oui. "On m'a proposé d'être secrétaire d'Etat, secrétaire d'Etat à la... comment ça s'appelle (il rigole mais ne précise pas lequel). Un jour, on m'a proposé un gros poste comme celui-là. Bien sûr que non, j'ai refusé", avoue l'humoriste qui a décliné l'offre. Jamel Debbouze s'en est expliqué ensuite : "Parce que ce n'est évidemment pas mon métier, parce que je m'y ennuierai à mourir, parce que c'est là où je serai le moins efficace, le plus figé et le plus critiqué." Pour lui, la scène et l'humour restent ses meilleures armes pour susciter l'espoir, notamment chez les jeunes. "Quand je monte sur scène et que je fais l'Olympia ou le Zénith, j'ai le sentiment d'être utile. Il vient d'en bas, il a une main dans la poche, il se retrouve là... il y a une forme d'espoir quelque part. Pareil pour Omar Sy. On représente ça. On en est conscient, on ne joue pas, on espère que ça aura de l'écho chez les gamins et pas seulement. Notre acte politique, c'est de continuer à faire ce qu'on fait dans les meilleures conditions", a-t-il défendu à l'antenne.
Reste à savoir de quel président il était assez proche pour se voir offrir une telle proposition... On pense à François Hollande, avec lequel il avait bien plaisanté il y a quatre ans...