Comme leurs fans anonymes, les stars apprécient les bonnes soirées entre amis. Ces amis sont parfois aussi célèbres qu'eux, donnant lieu à des moments de simplicité perçus comme épiques. Jay Z en a vécu un lors de son séjour à Paris à la mi-octobre, partagé avec Timbaland et Lenny Kravitz !
Le vendredi 18 octobre, les trois hommes se sont retrouvés au Club 79 dans le 8e arrondissement de Paris pour un after-show électrique. Quelques heures avant leur arrivée, Jay Z et Timbaland se sont produits pour la seconde fois consécutive au Palais Omnisports de Paris-Bercy, un concert de la tournée Magna Carter World Tour où plus de 20 000 s'étaient réunis pour communier avec Hov. Deux jours plus tôt, Lenny Kravitz a assisté à l'avant-première du film Malavita dans le complexe Europacorp à Roissy (Val d'Oise).
Jay Z et Timbaland poursuivent actuellement leur tournée commune et s'apprêtent à en achever la partie européenne. Même sur le Vieux Continent, le rappeur-homme d'affaires de 43 ans doit faire face à des controverses aux États-Unis. La dernière met en cause sa collaboration avec les prestigieux centres commerciaux Barneys New York, intitulée A New York Holiday, que beaucoup souhaitent voir annuler.
La raison ? Deux cas de profilage racial qui auraient eu lieu dans le magasin situé sur Madison Avenue sur Trayon Christian et Kayla Phillips, 19 et 21 ans. Tous deux ont été arrêtés par la police après avoir y effectué des achats (une ceinture Salvatore Ferragamo à 349 dollars pour le premier, un sac Céline à 2 500 dollars pour la jeune femme), car suspectés d'avoir eu recours à de fausses cartes bancaires. Une pétition a été lancée pour motiver Jay Z à mettre fin à son partenariat avec Barneys New York. Son créateur, Derick Bowers, originaire comme Jay Z de Brooklyn, a déjà obtenu près de 16 000 signatures.
Dans un communiqué posté sur son site Life + Times, Jay Z, de son vrai nom Shawn Carter, écrit qu'il n'est lui-même "pas étranger au profilage" et attend de connaître les faits précis pour prendre une décision. Pas moins de 25% des bénéfices réalisés par sa collaboration avec Barneys New York doivent aller à sa fondation éponyme, qui offre des bourses aux étudiants de condition modeste et difficile.
I.N.