Le pari s'est avéré payant, mais pour qui ? En décembre 2020, Jean Castex a surpris les Français (et bon nombre de ses collègues) en acceptant de poser en famille pour Paris Match, depuis Matignon. Look décontracté, séance photo main dans la main avec son épouse Sandra, partie de rugby au bureau, aperçu des repas de famille avec les enfants et le chien... La démarche, aussi inattendue était-elle, a finalement rapporté gros au magazine. Mais a-t-elle joué en faveur de la côte de popularité (en berne) du chef du gouvernement ?
Dans son édition du 22 janvier 2021, le Parisien indique que Paris Match a constaté un regain d'audience suite à son sujet avec le Premier ministre, intitulé Castex intime. "Outre les bonnes ventes en kiosque, la fréquentation du site du magazine a bondi de 20% les jours qui ont suivi", rapportent nos confrères. Et Paris Match n'est pas le seul média à attirer l'attention en mettant un coup de projecteur sur Jean Castex. Le 18 janvier dernier, le chef du gouvernement était l'invité de l'émission C à vous (France 5), qui a réalisé son record d'audience de la saison, notamment grâce aux questions sur sa vie personnelle.
"Il ne faut pas tomber dans le people. Un, mais point trop n'en faut", le Premier ministre a-t-il confié la suite confié, comme l'a précisé le Parisien. Déjà dans C à vous, le politicien de 55 ans avait annoncé : "J'ai une conception de la politique qui n'est pas tellement voyeuriste. Je n'en abuserai pas."
Ces prises de paroles moins formelles seraient en réalité une véritable stratégie de communication des collaborateurs de Jean Castex, soucieux d'améliorer son image auprès des Français. "La séance photos en famille [pour Paris Match, NDLR], ce n'était pas gagné. Il a fallu plusieurs semaines pour le convaincre, même si, au bout du compte, il a pris beaucoup de plaisir à la faire", a ajouté une source du Parisien.
L'intérêt du public se porte aussi sur Sandra, la discrète épouse du Premier ministre, qui "reçoit également beaucoup de propositions d'interview". Propositions que la mère de Lise (21 ans), Pauline (19 ans), Eugénie (15 ans) et Léa (10 ans) préfère refuser.