![Jean Dujardin lors de l'avant-première du film "Chacun sa vie" au cinéma UGC Normandie à Paris, France, le 13 mars 2017. © Olivier Borde/Bestimage](https://static1.purepeople.com/articles/2/23/33/62/@/3231844-jean-dujardin-lors-de-l-avant-premiere-d-580x0-2.jpg)
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S'il est apparu avec une barbe proéminente, comme lors des César 2017 en février dernier, ce n'est pas juste une question de style. Jean Dujardin opérait en effet une petite métamorphose pour incarner un grognard napoléonien dans son prochain film. Marquant les retrouvailles avec Laurent Tirard (Un homme à la hauteur), le long métrage intitulé Le Retour du héros va mettre en scène l'histoire d'un de ces soldats de la Vieille Garde de Napoléon Bonaparte. Ils étaient les plus expérimentés de la Grande Armée, mais aussi les plus fidèles à l'empereur, tirant leur surnoms d'un de leur privilèges, celui de pouvoir directement se plaindre à leur chef suprême.
Jean Dujardin a dévoilé, en ce lundi 1er mai, une première esquisse de son look. On le voit se tenir sur le dos d'une chaise, le regard perdu dans son double en reflet. Les cheveux en pagaille, la barbe très fournie, vêtu d'habits usés, l'acteur français paraît bourru et fatigué. De quoi donner le ton pour ce film en costumes dans lequel Dujardin donnera la réplique à Mélanie Laurent et la jeune Noémie Merlant (que l'on avait pu applaudir dans Le ciel attendra). "Il s'agit d'une comédie romantique façon Les Mariés de l'An II de Jean-Paul Rappeneau", avait expliqué Laurent Tirard au Parisien, il y a quelques semaines.
Le tournage a donc commencé, et il passera notamment par Gerberoy dans l'Oise, où la venue de Jean Dujardin a déjà fait couler beaucoup d'encre car la production recherche une petite centaine de figurants, entre 16 et 90 ans, pour tourner aux côtés de la star française dans ce qui est indéniablement l'un des plus jolis villages de France. En tout, quelque "six cents candidats" sont venus postuler Le Courrier Picard. "Quatre jours de tournage entre le 9 et le 12 mai, époque 1810. Des scènes tournées en décor naturel, avec pour toile de fond le clocher de Gerberoy, le puits à auvent, l'hôtel de ville XVIIIe siècle, les bois bleus d'une maison en torchis (1685), les chemins pavés encadrés de roses", détaille le média local, sans en dire plus sur l'intrigue.