Dans un mois aura lieu le premier tour de l'élection présidentielle 2022. Jean-Luc Mélenchon est plus prêt que jamais, fort de sa remontée dans les intentions de vote - 12%, passant devant Valérie Pécresse (LR) - et savourant l'enthousiasme de ses militants le 6 mars 2022 sur une esplanade du quartier Croix-Rousse de Lyon remplie selon son parti LFI par 15 000 personnes. C'est la troisième fois que le député de 70 ans se présente à l'élection suprême, prêt à en découdre face aux autres candidats et notamment le président sortant Emmanuel Macron. Une position qui lui vaut d'être plus que jamais sous la lumière, lui et ce qu'il préserve scrupuleusement : sa vie amoureuse.
En interview pour Elle, Jean-Luc Mélenchon a détaillé son féminisme et sa vision pour les femmes. Vers la fin de l'interview, l'ancien professeur de français a réagi à une question sur son installation hypothétique à l'Elysée, à laquelle les autres candidats comme Eric Zemmour ont également dû répondre : "Vous installerez-vous seul à l'Élysée ?" En guise de réponse, l'homme politique émet un rire gêné, précise la publication. Puis, il fait une pirouette pour ne pas avoir à se dévoiler : "Le plus vraisemblable, c'est que je viendrai avec mon cactus. Une plante nommée Amlito, comme le président du Mexique [Amlo, ndlr], qui est un copain !"
Jean-Luc Mélenchon reste secret sur sa vie privée, notamment depuis que Médiapart a dévoilé en octobre 2018 que Sophia Chikirou, experte en communication, et lui entretiendraient une relation extra-professionnelle. Celui qui bloque toute spéculation sur ses relations, protégeant dans un premier temps sa fille unique Maryline dont la mère est Bernadette Abriel, avait mis les choses au clair sur le plateau de Cyril Hanouna dans Balance ton post en février 2021 : "Je suis célibataire. (...) Je suis un homme qui a une activité publique et qui a une vie privée. Foutez moi la paix."
Pour le moment, Jean-Luc Mélenchon préfère s'appesantir sur son programme et la situation politique de la France et du monde. Depuis le début de la guerre initiée par la Russie, le candidat Insoumis a consacré l'essentiel de ses prises de parole à préciser sa pensée sur l'Ukraine, conscient de devoir dissiper les vives critiques de certains concurrents de gauche comme Yannick Jadot et Anne Hidalgo qui l'accusent de complaisante vis-à-vis de Vladimir Poutine ces dernières années. Lors de son meeting en plein air du week-end, le tribun n'y est pas allé par quatre chemins et a clamé d'entrée : "Stop à la guerre, stop à l'invasion de l'Ukraine, à bas l'armée qui envahit l'Ukraine. Solidarité avec les Ukrainiens, que ce soit l'armée régulière ou ceux qui montent sur les chars pour ralentir leur avancée."