Les vidéastes Laink et Terracid ont eu l'une des idées les plus étonnantes de l'année : inviter Jean-Marie Bigard à venir passer un test de pureté. Ce genre de vidéo est très populaire sur YouTube, où il faut répondre à une cinquantaine de questions portant sur l'alcool, le sexe et les drogues. Bigard doit bien l'admettre, il est "vachement calé" sur les trois sujets.
Commence donc un quart d'heure de vidéo où l'on apprend tout un tas de choses pas forcément nécessaires sur la vie de Jean-Marie Bigard, comme par exemple son habitude révolue de faire appel à des prostituées. À la question "avez-vous déjà payé pour du sexe ?", l'humoriste répond avec une honnêteté déconcertante. "Bien sûr ! J'ai passé une bonne quinzaine d'années de ma vie avec des prostituées", avoue-t-il.
"À cette période, je ne faisais confiance qu'aux professionnelles. L'amateure te coûte pratiquement aussi cher entre le restaurant, la bouteille de champagne en boîte, tout le bordel...", détaille Jean-Marie Bigard, avançant au passage qu'il était "adoré par toutes les prostituées de Paris". Il en garde en tous cas un bon souvenir : "J'ai le plus grand respect pour toutes ces femmes qui pratiquent le plus vieux métier du monde."
L'humoriste, critiqué pour ses blagues plus que limite sur le viol, avait déjà fait part de cette période assez trash de sa vie. "J'ai eu une période putes, coke... La coke et les putes, c'est comme le pain et le fromage : quand il te reste du fromage tu rachètes du pain, et quand il te reste du pain tu rachètes du fromage. C'est pareil avec les putes", avait-il expliqué dans Le QG de Guillaume Pley en novembre dernier.
Même si Jean-Marie Bigard voulait replonger dans ses habitudes passées, encore faudrait-il qu'il ait l'argent pour. D'après les informations de Capital, l'humoriste de 65 ans est visé par un redressement fiscal. En effet, la Cour d'appel a considéré que la société de production de l'artiste est redevable de sommes d'impôts supplémentaires, de septembre 2011 à 2013. La société J.M.B Productions aurait reporté 700 000 euros qui devaient figurer dans les bilans annuels "grâce à une astuce comptable".