Coupable ! Barbara Gandolfi, qui a partagé la vie de Jean-Paul Belmondo de 2008 à 2012, a été reconnue coupable d'escroquerie, apprend-on dans la presse belge. Le tribunal correctionnel de Bruges a condamné jeudi 9 février la jeune femme à neuf mois de prison avec sursis et à une amende de 5 500 euros pour avoir abusé l'acteur français aujourd'hui âgé de 83 ans. L'ancienne playmate (41 ans) avait réussi à obtenir de son désormais ex-compagnon qu'il lui "prête" 200 000 euros pour l'aider dans son business de nightclubs. L'associé de Barbara Gandolfi, Frédéric Vanderwilt, écope quant à lui de dix-huit mois de prison ferme ainsi que d'une amende de 5 500 euros.
Les deux prévenus devaient comparaître mardi 6 décembre devant le tribunal correctionnel de Bruges, mais seuls leurs avocats avaient fait le déplacement. "L'affaire a été minutieusement examinée et il y a assez d'éléments qui démontrent que les accusés sont coupables d'escroquerie", avait déclaré dans son réquisitoire le procureur, cité par le magazine néerlandophone Knack. L'avocat de la défense, Sven De Baere, a pour sa part fait valoir que ces accusations se fondaient sur une perquisition irrégulière et des écoutes téléphoniques illégales, plaidant l'acquittement de ses clients. "Il avait été convenu avec Jean-Paul Belmondo que cet argent ne devait pas être remboursé", avait-il déclaré.
Les arguments de défense de la prévenue n'ont pas convaincu. L'avocat avait également plaidé l'acquittement sur le fond, l'acteur ne s'étant par ailleurs pas constitué partie civile dans ce dossier. "Jean-Paul Belmondo ne veut plus entendre parler de cette histoire ancienne", avait quant à lui indiqué Michel Godest, avocat de l'acteur à Paris, bien qu'"aucun remboursement" de la part de Gandolfi n'ait jamais été enregistré.
De son côté, Barbara avait nié en bloc ces accusations dans une interview accordée à L'Ostendaise : "Je ne peux pas nier qu'il m'a ouvert de nombreuses portes et fait rencontrer beaucoup de gens, mais l'utiliser comme tremplin professionnel n'a jamais été le but de notre relation. Quand j'étais avec lui, je n'ai jamais arrêté de travailler. J'étais déjà une B.V. [une Bekende Vlaming, "une personne connue" en flamand, NDLR] en Flandre. J'étais invitée à de belles fêtes et je participais déjà à la jet-set. Mais c'est sûr qu'avec Jean-Paul, c'était à une autre échelle."