De 2008 à 2012, Barbara Gandolfi a été la compagne de Jean-Paul Belmondo. Quatre ans après leur séparation, la justice va enfin déterminer si l'ex-modèle de Playboy et ancienne finaliste du concours Miss Belgique doit bel et bien rembourser les 200 000 euros empruntés à l'acteur français aujourd'hui âgé de 83 ans.
L'ex-compagne belge du comédien, ainsi que son ex-mari et associé Frédéric Vanderwilt ont comparu mardi 6 décembre devant le tribunal correctionnel de Bruges, où ils sont accusés d'avoir escroqué la légende du cinéma français. Les deux prévenus n'étaient pas présents au tribunal qui rendra son jugement le 3 janvier.
"L'affaire a été minutieusement examinée et il y a assez d'éléments qui démontrent que les accusés sont coupables d'escroquerie", a déclaré dans son réquisitoire le procureur, cité par le magazine néerlandophone Knack. L'avocat de la défense, Sven De Baere, a pour sa part fait valoir que ces accusations se fondaient sur une perquisition et des écoutes illégales, et plaidé l'acquittement de ses clients. "Il avait été convenu avec Jean-Paul Belmondo que cet argent ne devait pas être remboursé", a-t-il déclaré.
"Jean-Paul Belmondo ne veut plus entendre parler de cette histoire ancienne", a quant à lui dit mardi à l'AFP Michel Godest, avocat de l'acteur à Paris qui ne s'était d'ailleurs pas constitué partie civile, bien qu'"aucun remboursement" de la part de Gandolfi n'avait été enregistré.
La sulfureuse Barbara Gandolfi avait été entendue plusieurs fois depuis 2009 par la justice belge et française dans le cadre d'une enquête financière la concernant, elle, ainsi que son ex-mari, gérant notamment de night-clubs en Belgique et à Dubaï. C'est dans le cadre de ce business de gestion de boîtes de nuit que Jean-Paul Belmondo aurait prêté gracieusement ces 200 000 euros à celle qui partageait sa vie. La bombe avait même été condamnée, dans le cadre de cette affaire à multiples rebondissements, à deux mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Bruges (pour diffamation).