Elle leur doit une fière chandelle ! Sans le personnel soignant de la ville d'Aurillac, Jeane Manson ne serait sans doute plus parmi nous. La chanteuse américaine a mené un véritable parcours du combattant ces dernières semaines. "Victime d'un sérieux problème vasculaire qui la paralysait depuis des mois", comme nous l'apprend le journal La Montagne, l'artiste de 69 ans est restée bloquée en Espagne à cause du coronavirus avant de pouvoir être prise en charge dans le Cantal sur les conseils de sa manager. Elle qui pensait assurer la promotion de son album Latina sensacion et commencer à répéter la pièce Des larmes de crocodiles - dans laquelle elle donne la réplique à Popeck - a dû revoir ses plans.
"Si je dis qu'Aurillac m'a sauvé la vie, c'est la vérité !", clame-t-elle haut et fort. Il faut dire que les spécialistes qui l'avaient précédemment examinée étaient passés à côté du vrai problème : une obstruction complète de l'artère fémorale à la cuisse gauche sur une longueur de 45 cm. Jeane Manson a donc traversé tous les services possibles et imaginables. Centres médico-chirurgical, docteurs et cardiologues se sont penchés sur son cas avant de décider qu'elle subirait une fibrinolyse intra-artérielle - une technique qui ne nécessite pas de recours à la chirurgie et ne laisse pas de cicatrice.
Après dix jours de soins intensifs au CMC de Tronquières, Jeane Manson est complètement rétablie. Elle ne gardera même aucune séquelle de ses mésaventures. Et la cerise sur le gâteau, c'est qu'elle a pu découvrir la région, puisque les médecins lui ont conseillé de parcourir deux kilomètres par jour après l'opération. "Je ne peux que me sentir très chanceuse d'avoir été aussi bien entourée, explique-t-elle. Le personnel de l'hôpital a fait un travail remarquable. Ce professionnalisme m'a été vital et je ne les remercierai jamais assez pour m'avoir permis de reprendre ma vie d'avant..."