Jeffery Taylor, joueur star de la NBA, a été suspendu par la ligue nord américaine de basket et par la fédération suédoise de basket. Le joueur américano-suédois a été condamné fin octobre pour avoir frappé sa compagne lors d'une dispute...
Alors que la NFL se montre intraitable avec ses joueurs impliqués dans des affaires de violences conjugales, la NBA a pris le pas de sa cousine en infligeant une sévère sanction à l'un de ses joueurs. Jeffery Taylor, joueur des Charlotte Hornets, a été suspendu par la ligue pour 24 matchs, quand la fédération suédoise pour laquelle il porte le maillot national, l'a suspendu pendant un an.
"M. Taylor est suspendu pour 24 matchs de saison régulière. Comme il était suspendu à titre provisoire par Charlotte depuis le début de la saison et qu'il en a manqué onze, il devra encore être suspendu pendant treize matchs", a indiqué Adam Silver, le Commissioner de la NBA (son président en quelque sorte). Et de poursuivre : "Cette suspension est nécessaire pour protéger les intérêts de la NBA et la confiance du public dans cette institution."
La sanction est plus lourde du côté de la Fédération suédoise, qui a décidé de le priver de maillot national durant une année. "La violence ne fait pas partie de notre sport, que ce soit sur le terrain ou à l'extérieur. En partant de là, le comité directeur a décidé que Jeffery Taylor ne jouera pas en équipe nationale pendant la saison 2014-2015", a expliqué Hans von Uthmann, président de la fédé.
De son côté, la NBA a indiqué avoir mené sa propre enquête sur les faits survenus le 24 septembre 2014. "Après une soirée très arrosée, M. Taylor et sa compagne ont eu une violente dispute dans leur chambre d'hôtel, ce qui a conduit les autres occupants de l'hôtel à appeler le service de sécurité, indique la NBA dans un communiqué. La dispute s'est poursuivie dans les couloirs de l'hôtel où M. Taylor a violemment bousculé sa compagne qui, en tombant, a heurté le sol avec sa tête et s'est blessée au bras."
Jeffery Taylor avait été arrêté puis libéré sous caution avant d'être condamné le 29 octobre dernier à 18 mois de liberté surveillée avec obligations de suivre une cure de désintoxication, un programme de sensibilisation aux violences conjugales durant 26 semaines ainsi que la réalisation de 80 heures de travaux d'intérêt général.