C'est l'un des symboles forts des Jeux olympiques que le comité chargé des JO de Paris, qui auront lieu en 2024, vient de dévoiler pour la toute première fois. Pour se faire, Tony Estanguet, président du comité d'organisation, a fait appel au designer français Mathieu Lehanneur, ainsi qu' à l'usine Arcelor Mittal pour la confection. D'après le designer, il a essayé de reproduire "un élément sculptural, très pur", dans le but de symboliser "le partage, la paix, la cohésion, la fraternité et la transmission", comme il l'indique au Parisien.
Un design épuré donc, mais qui n'a visiblement pas plu à tout le monde. C'est ce mardi 25 juillet que la torche olympique a été dévoilée pour la toute première fois et sur les réseaux sociaux, le sujet est déjà brûlant. Pour les internautes, le design de l'objet est plus proche de certains objets du quotidien que d'une torche. "Les macronistes nous ont fait une vapoteuse...", se lamente l'un d'eux, tandis qu'un autre se pose le même genre de question : "On peut vapoter avec ?" Pour d'autres, on est plus proches d'un autre objet, très pratique pour les tâches ménagères. "C'est sûr Dyson ils vont piquer le design pour leur prochain aspirateur", lance une internaute.
Ces derniers rivalisent d'imagination lorsqu'ils s'agit de trouver des objets divers et variés à comparer avec cette fameuse torche olympique, qui devrait être produite en 2000 exemplaires. "J'aime beaucoup l'identité visuelle de ces Jeux, mais là je vois une jolie gourde quoi", avance l'un d'eux, tandis qu'un dernier a une vision beaucoup plus française de la chose : "C'est une bouteille de pinard qui se reflète dans l'eau ?"
Un design qui est loin de faire l'unanimité, mais pour lequel les organisateurs ont voulu un parti pris écologique. "On a travaillé avec le minimum de composants, d'épaisseur pour limiter au maximum l'empreinte carbone", expliquent les équipes de Paris 2024 au Parisien. "Elles sont produites entièrement en France, à partir d'acier recyclé. L'ensemble des étapes est pensé pour réduire les émissions de CO2", ajoute Isabelle Chopin, directrice de la communication d'Arcelor Mittal France.