On dit souvent que le fruit ne tombe jamais loin de l'arbre et dans le cas de Joakim Noah, ce proverbe s'applique parfaitement. On peut même remonter à son grand-père, Zacharie, qui fut footballeur professionnel dans les années 50. C'est ensuite Yannick qui a repris le flambeau en devenant l'un des joueurs de tennis français les plus glorieux du sport français, remportant Roland-Garros et déclenchant une passion éternelle des Français à son égard. Un héritage très lourd à porter pour le fils qu'il a eu avec Cecilia Rodhe, mais qui va réussir à force de persévérance à devenir un basketteur professionnel de grand talent.
Auteur d'une carrière fabuleuse, principalement sous le maillot des Bulls de Chicago, Joakim est encore considéré aujourd'hui comme l'un des meilleurs défenseurs de son sport. Rapidement devenu le chouchou des fans, il a récemment été honoré par sa franchise qui lui a décerné le titre d'ambassadeur du club. Une destinée familiale hors du commun qu'il a bien voulu évoquer dans le documentaire Papa, qui sera diffusé sur Canal+ le 21 novembre prochain. Interrogé par l'ancien footballeur Olivier Dacourt, le compagnon de Lais Ribeiro semble très touché par la question de ce dernier, qui lui demande s'il a eu le sentiment d'être traité différemment des autres en raison de la notoriété de son père. "Moi j'avais un truc à prouver tout le temps... tout le temps", répète-t-il avec beaucoup d'émotion et d'intensité dans la voix.
Je n'étais pas un fils de, je ne suis pas un fils à papa
Visiblement touché par le sujet, Joakim Noah a toujours lutté contre les préjugés que l'on peut facilement coller aux enfants de stars. Lorsque son intervieweur lui demande ce qu'il devait prouver, la réponse fuse : "Que je n'étais pas un fils de, je ne suis pas un fils à papa". Une réponse qui a le mérite d'être claire pour l'ancien basketteur de 36 ans. Un court extrait de ce documentaire qui promet pas mal de moments forts et qu'il a d'ailleurs partagé en story sur son compte Instagram.
Désormais à la retraite, Joakim Noah a prouvé durant toute sa carrière qu'il ne devait rien à son père, mais tout à son talent, comme il l'explique aujourd'hui.