C'est à n'y plus rien comprendre ! Alors que les bureaux des services sanitaires de la ville de New York ont dévoilé leur rapport pour éclaircir le mystère autour des causes exactes de la mort de l'animatrice et comique américaine Joan Rivers, voila qu'on apprend que sa fille unique Melissa - laquelle avait immédiatement réagi à l'annonce des résultats - refuserait qu'une autopsie soit réalisée. Cela implique que l'arrêt cardio-respiratoire annoncé comme cause principale du décès de la star de Fashion Police ne demeurera qu'une très forte supposition...
Melissa Rivers a tranché : pas d'autopsie. C'est le site américain TMZ qui révèle que la productrice de l'émission de mode Fashion Police a posé son veto et que les médecins légistes devront ainsi se soumettre à sa volonté en l'absence de toute suspicion de meurtre (seule entorse possible à sa demande).
Le bureau Medical Examiner, qui menait l'enquête après la mort de Joan Rivers survenue le 4 septembre 2014, avait conclu à un arrêt cardio-respiratoire causant des dommages irréversibles sur le cerveau de la piquante octogénaire. Le médecin légiste avait même parlé d'une "complication prévisible" alors que la star était hospitalisée à la clinique privée Yorkville Endoscopy pour évaluer les évolutions de sa voix et guérir ses reflux acides. La diva, anesthésiée par du Propofol (médicament ayant causé la mort de Michael Jackson mais visiblement pas considéré comme suspect dans le cas de Joan Rivers), aurait également subi une biopsie – pour laquelle elle n'avait pas donné son consentement – des cordes vocales par son médecin personnel, le Dr Gwen Korovin, oto-rhino-laryngologiste.
Dans cette affaire, la non-réalisation d'une autopsie pose problème car il est impossible d'évaluer à 100% la cause exacte de la mort. Seul un examen approfondi permettrait de voir si la gorge de la star n'aurait, par exemple, pas été perforée pendant l'intervention ou si elle n'a pas subi d'autres traumatismes...
Thomas Montet