![Jodie Foster, présidente des César le 25 février 2011](https://static1.purepeople.com/articles/6/79/12/6/@/608565-jodie-foster-presidente-des-cesar-le-580x0-3.jpg)
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Lors de la cérémonie des César le 25 février dernier, Jodie Foster, choisie comme présidente, avait laissé son intelligence, son élégance, son charisme et son français parfait briller. A 48 ans, la comédienne et réalisatrice revient au cinéma avec un film, Le Complexe du castor, qu'elle a réalisé avec ses "tripes", comme elle aime dire, tout en offrant le premier rôle au controversé Mel Gibson. En interview pour Marie Claire, elle explique ses motivations, sa place particulière à Hollywood et sa relation avec Mel Gibson, un ami qu'elle aimera "toute sa vie", avec ses qualités comme ses défauts.
Pour son come-back de réalisatrice après Le Petit Homme et Week-end en famille, Jodie Foster met en scène une étrange histoire, celle d'un homme au bord du suicide qui adopte une marionnette de castor et trouve du réconfort psychologique avec elle. Le personnage principal, incarné par Mel Gibson, est démissionnaire, ce qui peut faire écho à sa vie privée, puisque le père de la star est parti avant même sa naissance.
Franche, mais protégeant son jardin secret en ne donnant pas détails, elle admet avoir, comme le personnage de son film, subi une dépression, tout en précisant qu'elle n'a pas eu besoin de prendre de médicaments comme le héros du Complexe du castor. Le sujet de son long métrage est donc délicat et douloureux, et Jodie Foster avoue ne pas être friande de films légers, même une fois les caméras éteintes : "J'adore les drames : les voir, les jouer."
Figure du Septième Art dont la classe égale le talent, Jodie Foster cultive une autre image de star. Plus discrète, veillant scrupuleusement à maintenir sa vie privée, Jodie Foster ne fait pas le jeu des paillettes et des faux-semblants. Ayant démarré très jeune, à 3 ans, elle a su qu'elle ne voulait pas mettre en scène sa vie : "A 12 ou 13 ans, j'ai compris quelque chose. La BBC réalisait un documentaire sur moi. Ils m'ont suivi à l'école, avec mes copines, en train de faire du skateboard. Un jour, l'équipe de tournage me dit : 'Demain, on va aller à Disneyland ; invite une copine, on vous filmera sur les attractions.' [...] Je ne voulais pas y aller, je ne voulais pas que ma vie privée ressemble à un show de télé-réalité. J'ai su intimement que je recherchais de vraies expériences : les miennes. Je ne voulais pas qu'on me les gâche et me prenne ma vie."
Précoce, Jodie Foster a su affirmer sa place et se positionner par rapport à la jungle hollywoodienne. Aujourd'hui, elle conserve cette détermination, symbolisée, entre autres, dans son refus de toucher au bistouri pour faire face au temps qui passe, à la différence de nombreuses actrices. Elle ajoute avec humour : "Etant la seule à n'avoir pas fait de chirurgie, à 60 ans, je vais avoir plein de boulot !"
Ses derniers mots seront destinés à Mel Gibson, qui fut son partenaire dans Maverick en 1994 et qu'elle a fait tourner pour Le Complexe du castor : "C'est mon ami. [...] C'est un grand acteur. [...] Mel est très compliqué, mais ce n'est pas une mauvaise personne, il est victime de lui-même." Malgré les agissements de l'acteur - récemment les violences conjugales avec son ex Oksana Grigorieva -, Jodie Foster tient un discours plein d'amitié et de respect pour lui. Les deux personnalités sont attendues au festival de Cannes, où le Complexe du castor est présenté hors compétition.
Pour son come-back de réalisatrice après Le Petit Homme et Week-end en famille, Jodie Foster met en scène une étrange histoire, celle d'un homme au bord du suicide qui adopte une marionnette de castor et trouve du réconfort psychologique avec elle. Le personnage principal, incarné par Mel Gibson, est démissionnaire, ce qui peut faire écho à sa vie privée, puisque le père de la star est parti avant même sa naissance.
Franche, mais protégeant son jardin secret en ne donnant pas détails, elle admet avoir, comme le personnage de son film, subi une dépression, tout en précisant qu'elle n'a pas eu besoin de prendre de médicaments comme le héros du Complexe du castor. Le sujet de son long métrage est donc délicat et douloureux, et Jodie Foster avoue ne pas être friande de films légers, même une fois les caméras éteintes : "J'adore les drames : les voir, les jouer."
Figure du Septième Art dont la classe égale le talent, Jodie Foster cultive une autre image de star. Plus discrète, veillant scrupuleusement à maintenir sa vie privée, Jodie Foster ne fait pas le jeu des paillettes et des faux-semblants. Ayant démarré très jeune, à 3 ans, elle a su qu'elle ne voulait pas mettre en scène sa vie : "A 12 ou 13 ans, j'ai compris quelque chose. La BBC réalisait un documentaire sur moi. Ils m'ont suivi à l'école, avec mes copines, en train de faire du skateboard. Un jour, l'équipe de tournage me dit : 'Demain, on va aller à Disneyland ; invite une copine, on vous filmera sur les attractions.' [...] Je ne voulais pas y aller, je ne voulais pas que ma vie privée ressemble à un show de télé-réalité. J'ai su intimement que je recherchais de vraies expériences : les miennes. Je ne voulais pas qu'on me les gâche et me prenne ma vie."
Précoce, Jodie Foster a su affirmer sa place et se positionner par rapport à la jungle hollywoodienne. Aujourd'hui, elle conserve cette détermination, symbolisée, entre autres, dans son refus de toucher au bistouri pour faire face au temps qui passe, à la différence de nombreuses actrices. Elle ajoute avec humour : "Etant la seule à n'avoir pas fait de chirurgie, à 60 ans, je vais avoir plein de boulot !"
Ses derniers mots seront destinés à Mel Gibson, qui fut son partenaire dans Maverick en 1994 et qu'elle a fait tourner pour Le Complexe du castor : "C'est mon ami. [...] C'est un grand acteur. [...] Mel est très compliqué, mais ce n'est pas une mauvaise personne, il est victime de lui-même." Malgré les agissements de l'acteur - récemment les violences conjugales avec son ex Oksana Grigorieva -, Jodie Foster tient un discours plein d'amitié et de respect pour lui. Les deux personnalités sont attendues au festival de Cannes, où le Complexe du castor est présenté hors compétition.