"Poulet frites et pantoufles" : Les week-ends d'Alain Delon à Douchy racontés par une ancienne et célèbre assistante

Ancienne complice de Davina, Véronique de Villèle était une amie proche d'Alain Delon. Pour Gala, en kiosques ce jeudi 26 septembre, celle qui s'est fait connaître du grand public grâce à Gym Tonic a accepté de raconter quelques uns de ses souvenirs avec le regretté Samouraï. Et notamment de Douchy, cette maison qui a tant compté pour l'acteur décédé le 18 août dernier entouré de sa famille dont ses trois enfants Anthony, Anouchka et Alain-Fabien. Véronique de Villèle, qui fut l'assistante du couple Delon et Mireille Darc, évoque les week-ends dans le fief d'Alain Delon. Elle faisait d'ailleurs partie des rares invités présents aux obsèques d' Alain Delon dans la chapelle de ce même domaine, où il repose désormais.

"C'était le mec le plus adorable, le plus calme du monde, confie-t-elle. Il pouvait se balader en pantoufles avec un grand pull usé comme on aime en porter à la campagne." Côté déjeuner, elle évoque un repas dominical bien connu de tous, et surtout concocté par Alain Delon lui-même. "Et même si Mimi cuisinait mieux que lui, il nous préparait son poulet frites", fait-elle savoir. L'icône de Jean-Pierre Melville aimait donc se mettre aux fourneaux, le week-end venu. "Il avait aussi fait installer une immense salle de jeux avec une vraie piste de bowling, qui existe encore, des baby-foot, un jeu de tennis sur écran", rapporte-t-elle. Véronique de Villèle semble s'en souvenir comme si c'était hier : "J'ai passé des après-midi entières à jouer avec lui. L'été c'étaient les baignades dans la piscine."

Grâce à cette proximité, elle a naturellement connu les enfants de l'acteur, à commencer par Anthony Delon qu'elle connaît depuis petit. "Notre connivence venait du fait que toutes les conneries interdites, il les faisait avec moi, dit-elle au sujet de l'aîné de la fratrie. Comme conduire la Mini-Moke à Douchy. Dès qu'on avait passé le premier virage, à l'abri du regard de son père, il venait sur mes genoux puis prenait carrément ma place. Je lui ai aussi appris à nager et à plonger." A-t-elle gardé contact avec le clan Delon lorsqu'elle a cessé de travailler pour eux comme assistante ? "Oui, il y a quelques années, il lui arrivait de m'appeler à 7 heures du soir en me disant : 'J'arrive chez toi, tu me prépares un plat de pâtes.'", raconte-t-elle. Comme tous les proches et les moins proches du Samouraï, elle a été grandement affectée lors de sa récente disparition.