Les choses ne s'arrangent pas pour Joe Biden. Déjà dans la ligne de mire des avocats de Donald Trump pendant le procès en destitution, son fils Hunter a dû régler quelques différends avec la justice. À 49 ans, le businessman a accepté de verser une pension alimentaire à une ancienne stripteaseuse qu'il a fréquentée. Appelé à comparaître devant un tribunal dans l'Arkansas ce mercredi, Hunter Biden a réussi à trouver un accord à l'amiable in extremis.
Lunden Alexis Roberts a été la maîtresse de Biden et, ensemble, ils ont eu un enfant aujourd'hui âgé de 1 an, comme le rapportent les documents déposés au tribunal, ce lundi. La plaignante réclamait une pension alimentaire et le paiement rétroactif des pensions précédentes. Pour éviter de faire des vagues, le fils du candidat à la primaire démocrate a accepté les conditions et commencera bientôt les virements mensuels rétroactifs dont le premier arriéré date de novembre 2018.
Les responsables de la cour ont déclaré au Post que l'audience prévue mercredi avait été annulée, étant donné l'accord, mais Hunter doit toujours soumettre les dossiers financiers requis au tribunal avant le 1er mars, après quoi un montant définitif de pension alimentaire sera fixé. La prochaine audience est prévue pour le 13 mars.
Au début de l'affaire, Hunter Biden avait nié être le père du bébé avant qu'un test ADN ne vienne confirmer sa paternité. Pour échapper à l'ordonnance de pension alimentaire, il avait dit qu'il était fauché, mais ses diverses dépenses ont joué contre lui : il loue un manoir à Beverly Hills et a récemment été vu arriver au Waldorf Astoria Beverly Hills dans une Porsche Panamera pour déjeuner avec sa femme enceinte, Melissa Cohen Biden, qu'il a épousée en mai.
Hunter a déjà trois enfants avec son ex-épouse Kathleen Buhle, et il est sorti une avec Hallie Biden, la veuve de son défunt frère Beau.