La revanche de 2020 n'aura finalement pas lieu. Élu président des États-Unis à la surprise générale en 2016, Donald Trump briguait un second mandat au sein de la Maison Blanche lors de l'élection présidentielle américaine organisée quatre ans plus tard. Face à lui, le parti démocrate avait décidé de miser sur l'un de ses membres les plus emblématiques : Joe Biden. Ancien vice-président de Barack Obama durant huit longues années, le mari de Jill Biden avait pris la décision de choisir Kamala Harris pour être sa vice-présidente en cas de victoire. Au final, Joe Biden a été élu président des États-Unis face à Donald Trump. Alors que son mandat à la tête du pays arrivera à son terme à la fin de l'année, Joe Biden avait décidé de se porter candidat à sa réélection avec le soutien du parti démocrate. Face à lui, le parti Républicain a une nouvelle fois désigné Donald Trump comme étant son candidat.
Cependant, de nombreuses voix se sont élevées contre la candidature de Joe Biden en raison de son âge avancé et de son état de santé. Au final, le président des État-Unis a décidé de renoncer à briguer un second mandat, tout en apportant son soutien à Kamala Harris pour lui succéder. "Mes chers collègues démocrates, j'ai décidé de ne pas accepter cette nomination et de concentrer toutes mes énergies sur mes fonctions de président pour le reste de mon mandat. Ma toute première décision en tant que candidat du parti en 2020 a été de choisir Kamala Harris comme vice-présidente. Et c'est la meilleure décision que j'ai prise. Aujourd'hui, je souhaite offrir mon plein soutien et mon approbation à Kamala pour qu'elle soit la candidate de notre parti cette année. Démocrates, il est temps de s'unir et de battre Donald Trump. Faisons cela", a-t-il écrit sur le réseau social X, (anciennement Twitter).
En cas de victoire, Kamala Harris deviendrait la première femme noire à être élue présidente des États-Unis, après avoir justement été la première femme noire à occuper le poste de vice-présidente. Elle pourrait aussi devenir la première belle-mère à prendre la tête du pays. À la tête d'une famille recomposée, Kamala Harris est notamment surnommée "Momala" par ses beaux-enfants. Fille d'un père jamaïcain et d'une mère indienne, tous deux immigrés aux États-Unis, l'actuelle vice-présidente est mariée à Doug Emhoff depuis 2014, qui est le père de deux enfants issus d'une précédente union.
Si elle bénéficie donc du soutien de Joe Biden, Kamala Harris n'a toutefois pas encore obtenu l'investiture du parti démocrate pour se présenter face à Donald Trump lors de l'élection présidentielle. Le choix officiel du candidat aura lieu lors de la convention du parti démocrate, organisée mi-août à Chicago.