Johnny Hallyday est mort des suites d'un cancer du poumon dans la nuit de mardi à mercredi 6 décembre 2017. Le rockeur avait 74 ans.
Alors que les hommages pleuvent, le professeur David Khayat, chef du service d'oncologie de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, qui suivait Johnny dans son combat contre la maladie, s'est exprimé pour la première fois au micro de RTL : "Il s'est battu comme un lion, avec détermination et accompagné de Laeticia qui lui a permis de vivre le combat de manière exemplaire, vraiment", commence le professeur Khayat.
Entre les lignes, il explique que Johnny se savait condamné mais qu'il ne comptait pas pour autant abandonner la scène (il a fait cet été la tournée des Vieilles Canailles) et ses fans, pour lesquels il travaillait sur un nouvel album. "Il souhaitait vraiment refaire [cette] tournée. Mon travail a été de faire en sorte qu'il puisse le faire physiquement, on a fait en sorte qu'il puisse faire toutes les soirées, les concerts". Et d'ajouter : "J'ai fait en sorte qu'il puisse vivre autant que c'était possible et dans les meilleures conditions."
Comme beaucoup de ceux qui l'ont côtoyé, David Khayat appréciait vraiment Johnny Hallyday avec lequel il a notamment célébré son anniversaire. Sur sa personnalité, ne lui viennent que des mots tendres : "J'ai rarement vu une personnalité de cette qualité humaine, c'était un individu réellement hors du commun."
C'est Laeticia qui a eu la lourde tâche d'apprendre la terrible nouvelle à la France. Après avoir téléphoné au couple Macron en pleine nuit, l'épouse du rockeur a confié un texte magnifique à l'AFP. Ce matin, le pays s'est réveillé sous le choc. La résidence de Marnes-la-Coquette est prise d'assaut par la presse mais aussi les fans éplorés. Des amis, comme Muriel Robin, Jean-Claude Darmon, Claude Lelouch et même Brigitte Macron, selon les informations de BFMTV, se frayent un chemin sur place pour soutenir la famille du rockeur.