Entre l'ex-patineur américain Johnny Weir et son mari Victor Voronov, tous les coups semblent permis dans leur affaire de divorce. Le flamboyant sportif, qui vient récemment d'être accusé d'adultère et qui reste sous le coup d'une mesure d'éloignement réclamée par son époux, va devoir batailler pour réduire à néant la demande de pension alimentaire de ce dernier. Mais surtout, l'Américain veut à tout prix conserver la garde de leur chienne Tema...
Jamais sans mon chien
Plus que les dollars, plus que les sacs à mains Chanel et les carrés Hermès, ce que souhaite à tout prix garder Johnny Weir (29 ans), c'est donc sa chienne Tema, un épagneul japonais. Quelques jours après sa demande de divorce, le champion de la glace avait embarqué l'animal avec lui durant une visite au domicile conjugal où il était venu récupérer des affaires. Ce qui n'a pas plu à Victor, lequel a engagé une bataille juridique pour en avoir la garde, affirmant notamment que le chien avait été son seul compagnon à la maison lorsque son mari était en déplacement pour commenter des tournois pour le compte de la chaîne NBC. En outre, il a affirmé que Tema avait été un cadeau de Johnny Weir pour s'excuser d'avoir envoyé des sextos à un autre homme. Pis, il affirme que son mari a été infidèle.
Dans ce conflit, l'ancien patineur a donc choisi de sortir les griffes et vient donc de déposer une requête auprès de la cour dans laquelle il affirme que son mari a déjà fait subir des mauvais traitements à Tema. Johnny Weir a déclaré qu'en raison du comportement lunatique de Victor, il n'avait pas confiance : il jure avoir déjà vu son conjoint "frapper avec vigueur le chien, à l'occasion, quand [ils étaient] mariés." Il a aussi affirmé que lorsqu'il était venu chercher ses affaires de luxe dans sa résidence du New Jersey, le chien, retenu dans un sac, semblait triste. Si le pauvre compagnon à quatre pattes du couple est donc au coeur de leurs embrouilles, l'argent est aussi une vraie source de conflit...
Coup pour coup
Victor Voronov, un avocat diplômé de Georgetown, qui avait quitté Atlanta pour vivre avec Johnny Weir à sa demande, est aujourd'hui sans le sou. Il a ainsi fait une demande de pension alimentaire, affirmant que son époux possédait une fortune estimée à 10 millions de dollars. Toutefois, le triple champion des États-Unis ne compte pas se laisser faire. "Si j'avais 10 millions de dollars, je ne vivrais pas dans un appartement que je loue à Lyndhurst et je ne conduirais pas une Lexus SUV", a-t-il rétorqué. Toujours aussi cash, il ajoute que son mari a essayé de lui extorquer 25 000 dollars pour ne pas ébruiter l'affaire dans les médias...
Victime d'une mesure d'éloignement, Johnny Weir a tout de même pu constater que le domicile conjugal avait subi quelques dégâts. Selon lui, Victor aurait saccagé les lieux et volé ses affaires, dont un oeuf de Fabergé, une malle Louis Vuitton, des bijoux et un cendrier Hermès. Récemment, la presse américaine avait mis la main sur un e-mail daté de septembre 2013, époque à laquelle le couple traversait déjà une crise, dans lequel Johnny suppliait son mari de ne pas abîmer ses sacs à main Chanel, Hermès et Céline. Autant d'accès de violence qui pourront être utiles dans la bataille juridique où il est engagé.
De son côté, Victor Voronov ne manque pas de mettre en application sa connaissance du droit puisqu'il vient de déposer plainte contre son mari. En effet, il explique que Johnny Weir n'a pas respecté la mesure d'éloignement qui l'empêche de pouvoir communiquer avec lui de quelque manière que ce soit. Or, le sportif lui aurait envoyé un e-mail menaçant dans lequel il se dit prêt à révéler que Victor l'aurait menacé de mort. Des allégations bien évidemment démenties par Voronov. Une audience doit avoir lieu la semaine prochaine pour déterminer s'il y a eu ou non infraction. Si tel est le cas, Johnny Weir risque la prison...
Thomas Montet