
Toujours croire en ses rêves et ne jamais baisser les bras. Voilà le mantra que les membres de la troupe du Splendid ont suivi depuis leurs débuts et le destin leur a donné raison. Après avoir trimé dans des travaux sans fin pour monter son théâtre, la troupe a connu le succès sur les planches… Et sur grand écran avec l’adaptation de sa pièce Amour, coquillages et crustacés. C’est le 22 novembre 1978 que la France fait connaissance avec Marie-Anne Chazel, Josiane Balasko, Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Christian Clavier ou encore Michel Blanc. Ils ne quitteront plus jamais l’esprit du public.
Le succès est tel que de nouveaux films voient le jour dont les Bronzés font du ski et Les Bronzés 3 : Amis pour la vie. Si pour certains, cette 3e réalisation n’était pas la meilleure des idées, l’amour entre tous les a toujours tous mis d’accord. Mais pour certains d’entre eux, il a été plus fort que pour tous les autres. Ce n’est un secret pour personne : Marie-Anne Chazel et Christian Clavier ont formé un couple durant de longues années. Mariés, ils sont même devenus parents de Margot, sauvant désormais des vies au Tibet où elle vit. Un rapprochement qui s'est fait progressivement même s’ils se sont séparés entre-temps. Ils ne sont pas les seuls à avoir partagé bien plus que des répliques sur scène ou en plateau.
Josiane Balasko a elle aussi craqué pour un membre de la troupe… qui n’en était pas un au départ : Bruno Moynot ! Dans les pages du livre Le Splendid par le Splendid : nous nous sommes tant marrés, publié aux éditions du Cherche-Midi en novembre dernier, les deux comédiens en disent plus sur les circonstances de la naissance de leur amour et de l’arrivée de Bruno Moynot dans la troupe grâce à Josiane Balasko, justement !

Si l’actrice faisait partie du Splendid, ce n’était pas le cas de Bruno Moynot. Ce dernier peut dire merci au chanteur Hervé Mettais-Cartier : “Je lui trouvais des lieux pour se produire et des contrats. Josiane, qui connaissait son guitariste, Patrick Olivier, venait le voir régulièrement. C’est comme ça que tout a commencé.” Il poursuit : “On est devenus proches, puis de plus en plus proches. On est tombés amoureux et on s’est mis ensemble.” Un récit que semble valider Josiane Balasko : “Quand au départ de Valérie [Mairesse, ndlr], ils m’ont proposé de les rejoindre, Bruno était mon camarade de vie depuis quelque temps. Quand on s’était rencontrés, je l’avais trouvé beau gosse et surtout c’était un mec adorable, quelqu’un d’extrêmement charmant, gentil et tout. Il l’est toujours d’ailleurs. Il a recueilli une fille qui était toute seule dans son coin. Je l’ai donc naturellement emmené et il a intégré la bande très facilement.”
C’est surtout sa capacité à effectuer certains travaux qui l’ont complètement intégré au Splendid : “Quand Josiane a rejoint la bande, elle m’a entraîné avec elle - ils m’ont accueilli d’autant plus volontiers que les travaux de la rue des Lombards commençaient et qu’ils ont compris que je ne serais pas le dernier à les aider” explique Bruno Moynot. S’il n’a jamais eu de grands rôles dans les films, il n’en est pas moins indispensable à la troupe. Après avoir racheté les parts de Valérie, Bruno Moynot a œuvré en coulisses : “J’ai commencé par m’occuper de la régie et de tout ce qui était technique. De fil en aiguille, comme on faisait tout ensemble, j’ai participé un peu à l’écriture, puis j’ai eu des petits rôles et voilà comment je suis devenu le septième membre du Splendid.”