Les photos de son visage tuméfié, publiées dans la nuit, sont un véritable choc : à presque 37 ans, l'actrice Judith Chemla a dévoilé ce lundi plusieurs photos des bleus que lui aurait infligé son ex-compagnon, le réalisateur Yohann Manca, après une dispute il y a un an. A l'époque, le couple était attendu sur la Croisette pour présenter leur film mais ne s'était pas présenté, l'actrice ayant immédiatement été signaler les violences à la police.
Un signalement qui n'a semble-t-il rien donné, puisqu'en légende de ces photos de son visage meurtri, elle accuse le père de sa fille cadette de continuer "d'essayer de [lui] nuire". "Il devrait avoir honte aujourd'hui, un an après, au lieu de continuer à faire pression sur moi, de penser qu'il a encore les moyens de me manipuler, au lieu de pourrir la tête de mon enfant il devrait avoir honte et se faire discret, rechercher vraiment à être pardonné. Ce n'est pas le cas", écrit-elle, dépitée, avant de se demander quelle est la marche à suivre désormais pour être enfin libre.
"Retourner au commissariat une 3e fois? Déposer une 3e plainte en 1 an ? Être dans le milieu du cinéma, et avoir l'épée de Damoclès de 8 mois de prison avec sursis... ça ne suffit pas ? [...] Que faut il pour qu'il me laisse tranquille ? Aller vraiment en prison? Il jouera encore à la victime auprès de ma fille et elle souffrira de ne pas voir son père. Que je garde ça pour moi? Il se sentira encore au dessus des lois continuera de se plaindre et de contester les décisions de justice auprès de sa fille de 5 ans qu'il voit pourtant comme un père normal qu'il n'est pourtant pas. Il continuera de croire qu'il est en mesure de faire pression sur moi et de me harceler moralement", continue la comédienne, qui témoigne de la réalité de nombreuses femmes.
"A bout", la jeune femme conclut en exigeant "d'avoir la paix" et envoie un message fort aux femmes victimes de violences : "Ceux qui sont capables de faire ça il faut qu'ils soient hors d'état de nuire. Mais comment ? Je n'ai pas honte de cette photo. Mais lui devrait avoir honte", assène-t-elle, consciente que sa voix portera sûrement plus que les autres. En commentaire, de nombreuses collègues comme Céline Sallette, Zabou Breitman ou encore Géraldine Nakache ont réagi en la soutenant.