Il était considéré comme le "futur Prost". Jules Bianchi n'a malheureusement pas eu le temps de se bâtir la même carrière que le pilote français. Victime d'un terrible accident lors du Grand Prix du Japon le 5 octobre 2014, placé dans le coma durant neuf mois, le jeune prodige de la formule 1 est décédé des suites de ses blessures le 17 juillet 2015. Il n'avait que 25 ans.
Originaire de Nice, Jules Bianchi dispose depuis hier d'une rue à son nom. Le maire de la ville, Christian Estrosi, l'a inaugurée lundi 23 janvier, en présence de la famille de Jules Bianchi. Située aux abords du stade flambant neuf Allianz Riviera, dans la plaine du Var, la voie était recouverte d'un "drapeau niçois qui cachait aux yeux du public la plaque qui porte son nom", comme le rapporte Nice-Matin dans son édition du 24 janvier.
Marqué à jamais par la disparition tragique de son fils, "pour toujours au Panthéon du sport niçois et français", comme l'a déclaré Christian Estrosi, Philippe Bianchi ne s'est pas laissé submerger par l'émotion malgré l'hommage bouleversant. "Quand on m'a appelé pour m'informer de la décision de baptiser une rue du nom de mon fils, j'étais très ému. Toute la famille l'était. Parce qu'on se bat tous les jours pour qu'on ne l'oublie pas. (...) Il adorait le football, et cette zone est tellement dynamique, tellement pleine d'avenir... C'est le lieu idéal. Ça plaît beaucoup à Jules", a-t-il confié à Nice-Matin.
Interrogé par une télévision présente sur les suites de l'enquête concernant l'accident dont son fils a été victime, le père de Jules Bianchi esquive le sujet. "Tous les gens qui ont vu ce grand prix ont compris que quelque chose n'était pas normal (...) mais nous ne sommes pas là pour parler de ça. Aujourd'hui est un moment positif, un moment merveilleux", a-t-il riposté.
Pour rappel, la monoplace de Jules Bianchi était entrée en collision avec une dépanneuse lors du grand prix du Japon, sous une pluie battante.