Le 13 avril 2024, à 15h35, Julie Andrieu sera de retour sur France 3 avec une nouvelle saison des potagers de Julie. A cette occasion, la présentatrice de 50 ans a accordé une interview à Télé Loisirs (qui sera dévoilée dans son intégralité le 2 avril prochain). Elle y est revenue sur une période difficile de sa vie.
A la fin des années 90, Julie Andrieu s'est lancée dans le monde de la cuisine. Après avoir été photographe (comme son ancien compagnon Jean-Marie Périer), pour France-Soir notamment, elle a changé de cap. En 1999, elle a publié son premier livre de cuisine, La Cuisine de Julie, et elle est devenue critique gastronomique au guide Lebey en 1994. Puis elle a collaboré avec plusieurs publications comme Télé 7 Jours, Paris Match ou Version Femina. En parallèle, elle était sur RMC Infos et Europe 1. Au début des années 2000, les téléspectateurs peuvent la retrouver avec Tout un plat (Téva) ou encore Julie autour du monde (Cuisine TV).
Ce changement de cap professionnel l'a sauvée comme elle l'a confié à Télé Loisirs. Sa passion pour la bonne nourriture et les bons produits ont en effet changé son rapport à l'alimentation qui a commencé à être compliqué à l'âge de 18 ans. "Quand je suis allée voir celui qui était encore mon pédiatre, il m'a dit que j'avais beaucoup grossi et m'a suggéré un régime en urgence. Avec le recul, je pesais 10kg de plus qu'aujourd'hui, mais à cet âge-là, c'était normal", a confié Julie Andrieu dans un premier temps. Elle s'est donc pongée dans "les régimes miracles", ce qui a provoqué des troubles du comportement alimentaires comme l'anorexie et la boulimie. "Le régime équilibré que vous donne le médecin, vous le faites bien pendant trois semaines et après vous vous mettez à croire aux vendeurs de rêves des magazines féminins, qui vous expliquent que si vous ne mangez que des fruits rouges pendant une semaine vous allez perdre 5kg. J'y ai cru, comme beaucoup de jeunes filles. Je suis entrée dans ces périodes où l'on s'affame et après on craque et on mange trois paquets de gâteaux d'affilée", a-t-elle poursuivi.
Fort heureusement, l'épouse de Stéphane Delajoux a fini par s'en sortir "grâce à la cuisine". "Sans m'en rendre compte sur le moment. J'ai réalisé qu'en allant manger des terrines de foie de volaille et des petits salés aux lentilles, je ne grossissais pas. Et surtout, j'allais mieux dans mon corps et dans ma tête. Ça m'a permis de me construire, intellectuellement, émotionnellement et physiquement", a-t-elle déclaré. Depuis, elle fait attention à l'alimentation de toute la famille. "Un apprentissage" qu'elle enseigne aussi à ses enfants Hadrien (12 ans) et Gaïa (8 ans).