Julie Gayet lors de la cérémonie des César du 28 février 2014© BestImage
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On connaissant Mister Mocky présente..., la série policière du réalisateur français. Mais il y pourrait aussi y avoir "Jean-Pierre Mocky balance", qui serait le recueil de ses différentes interviews dans lesquelles il n'est jamais avare en anecdotes croustillantes et autres moments de franchise réjouissante. De quoi alimenter son livre, La Longue Marche, constitué d'entretiens avec Noël Simsolo. Le cinéaste de 80 ans est toujours aussi en forme quand il s'agit de parler des nombreux acteurs qu'il a côtoyés, de près ou de loin. Dans un entretien accordé au magazine Closer, il avoue être à la recherche d'un muse mais ce n'est pas tout, il passe également le monde du cinéma au crible.
Jean-Pierre Mocky avait de bons rapports avec Julie Gayet, l'actrice qui s'est retrouvée au coeur du scandale avec François Hollande après la publication des photos de Closer au mois de janvier. Le réalisateur lui a proposé un rôle : "Elle est arrivée à 10h du matin, elle a bu sept cafés en deux heures et fumé dix cigarettes. Je lui ai donné le scénario et elle ne m'a jamais répondu. J'ai trouvé ça bizarre. Et je ne sais toujours pas pourquoi. C'est l'une des rares à m'avoir snobé."
Deux acteurs sont quant à eux catégoriques, ils ne veulent pas tourner avec lui : "Vincent Lindon dit que je suis le diable. Je ne sais pas pourquoi il dit ça. Pourtant, je l'apprécie. Ses films, c'est autre chose... (...) Patrick Bruel, ce n'est pas un mauvais acteur, mais il est en dessous d'Yves Montand, une sorte de clone. J'aurais donc l'impression d'engager sa doublure."
Avec près de soixante films, Jean-Pierre Mocky en a côtoyé du monde, c'est ainsi qu'il a connu les monstres sacrés du cinéma Gérard Depardieu et Alain Delon. Il estime que "Gérard est un type qui agit avant tout dans son propre intérêt" : "Depardieu est un enfant de la balle, pas un saint. Il a été frustré parce qu'on lui a pris son fric et il est parti." Avec l'icône Delon, Mocky n'est "évidemment pas d'accord", avec ses propos sur le FN ou sur l'homosexualité : "Son problème, c'est qu'il est toujours persuadé qu'il vaut beaucoup d'argent, alors personne ne l'engage, donc il ne tourne plus. C'était un jeune premier, mais les filles ne bandent plus pour lui. Aujourd'hui, ses spectatrices ont 80 berges ! Je lui ai conseillé de changer. (...) Mais Delon ne change pas ! C'est ça, son problème."
Il n'y a pas que des tacles dans cette conversation avec Mocky. Il pousse une nouvelle fois un coup de gueule en songeant à l'absence de représentant du milieu du cinéma aux funérailles de Bernadette Lafont, décédée le 25 juillet 2013 : "Depuis quelques années, Bernadette travaillait moins et elle était devenue l'ambassadrice du cinéma français. Elle allait en Chine, en Inde... Elle avait une relation avec le ministère de la Culture. Et pourtant, personne n'était là pour elle."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Closer du 11 avril.
La Longue Marche, entretiens avec Noël Simsolo, de Jean-Pierre Mocky et Noël Simsolo (éditions Neige)
Jean-Pierre Mocky avait de bons rapports avec Julie Gayet, l'actrice qui s'est retrouvée au coeur du scandale avec François Hollande après la publication des photos de Closer au mois de janvier. Le réalisateur lui a proposé un rôle : "Elle est arrivée à 10h du matin, elle a bu sept cafés en deux heures et fumé dix cigarettes. Je lui ai donné le scénario et elle ne m'a jamais répondu. J'ai trouvé ça bizarre. Et je ne sais toujours pas pourquoi. C'est l'une des rares à m'avoir snobé."
Deux acteurs sont quant à eux catégoriques, ils ne veulent pas tourner avec lui : "Vincent Lindon dit que je suis le diable. Je ne sais pas pourquoi il dit ça. Pourtant, je l'apprécie. Ses films, c'est autre chose... (...) Patrick Bruel, ce n'est pas un mauvais acteur, mais il est en dessous d'Yves Montand, une sorte de clone. J'aurais donc l'impression d'engager sa doublure."
Avec près de soixante films, Jean-Pierre Mocky en a côtoyé du monde, c'est ainsi qu'il a connu les monstres sacrés du cinéma Gérard Depardieu et Alain Delon. Il estime que "Gérard est un type qui agit avant tout dans son propre intérêt" : "Depardieu est un enfant de la balle, pas un saint. Il a été frustré parce qu'on lui a pris son fric et il est parti." Avec l'icône Delon, Mocky n'est "évidemment pas d'accord", avec ses propos sur le FN ou sur l'homosexualité : "Son problème, c'est qu'il est toujours persuadé qu'il vaut beaucoup d'argent, alors personne ne l'engage, donc il ne tourne plus. C'était un jeune premier, mais les filles ne bandent plus pour lui. Aujourd'hui, ses spectatrices ont 80 berges ! Je lui ai conseillé de changer. (...) Mais Delon ne change pas ! C'est ça, son problème."
Il n'y a pas que des tacles dans cette conversation avec Mocky. Il pousse une nouvelle fois un coup de gueule en songeant à l'absence de représentant du milieu du cinéma aux funérailles de Bernadette Lafont, décédée le 25 juillet 2013 : "Depuis quelques années, Bernadette travaillait moins et elle était devenue l'ambassadrice du cinéma français. Elle allait en Chine, en Inde... Elle avait une relation avec le ministère de la Culture. Et pourtant, personne n'était là pour elle."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Closer du 11 avril.
La Longue Marche, entretiens avec Noël Simsolo, de Jean-Pierre Mocky et Noël Simsolo (éditions Neige)