Julien Doré est soutenu par son public lorsqu'il monte sur scène ou qu'il sort de nouveaux albums. Ses musiques font un carton, l'humour dont il fait preuve sur les réseaux sociaux n'a pas moins de succès. Et c'est désormais en tant que comédien que les téléspectateurs le découvrent dans la série Panda, dont les derniers épisodes de la première saison sont diffusés ce jeudi 14 décembre sur France 2. Dans cette fiction, Julien Doré campe le rôle d'un ancien policier, Victor Pandaloni, qui après une retraite écolo sans téléphone, ordinateur ni voiture, reprend du service. Il donne la réplique à Ophélia Kolb, connue pour avoir interprété Colette, la petite-amie d'Andréa Martel, jouée par Camille Cottin, dans la série Dix pour Cent.
Ce nouveau challenge, Julien Doré l'a réussi haut la main puisque la série est un carton d'audience (peut-être même en raison de son postérieur). Il peut en être fier et on est certain que tous les membres de son entourage le seraient aussi s'ils étaient encore là pour le voir. En l'espace d'un an et demi, Julien Doré a perdu sa maman et sa grand-mère, Aimée (le nom donné à son dernier album), disparue à l'âge de 102 ans. Une femme sur qui il a toujours pu compter et qui était on-ne-peut plus ravie de voir la carrière de son petit-fils décoller.
Julien Doré aurait sûrement aimé qu'elle soit encore là pour découvrir la série Panda. Lui, qui était très attaché à sa grand-mère, en parlait d'ailleurs en des termes très tendres : "C'est un dernier voyage joyeux pour elle. 102 ans. Il y avait cette envie, par une vie très particulière, d'engagement, mais aussi de souffrance... Je pense qu'elle avait envie de ce dernier voyage là", déclarait-il à l'époque sur RTL.
S'il était forcément attristé par la perte de sa grand-mère, Julien Doré a fini par relativiser et voir le bon côté des choses, malgré la tristesse et le manque : "Il se trouve que quelques mois avant, et dans une forme de transmission, des choses très très jolies sont arrivées dans cette fin de vie pour elle : son arrière petit-fils, cet album qui portait son prénom, ma photo dans le journal local, des choses comme ça qui ont accompagné non pas une fierté, mais un certain sourire dans ce voyage-là." Avec le recul, Julien Doré a fini par accepter : "Il y a des voyages plus jolis que d'autres. Celui de ma grand-mère, c'est avec beaucoup de sourire et d'amour que j'en parle. C'était finalement très doux."