Kamila se souviendra à jamais de sa journée du 29 novembre 2020. Ce jour-là, la candidate de Secret Story 11 (2017) et son mari Noré ont accueilli leur premier enfant. Un petit garçon que le couple a prénommé Kenan Noré Abdelali. Mais avant de le tenir dans les bras, la jeune femme de 27 ans a vécu de nombreuses heures difficiles.
Après avoir annoncé la naissance de son bébé, Noré a révélé que Kamila avait vécu un accouchement difficile et très long. Elle a en effet eu près de dix-neuf heures de travail. Si jusqu'ici, elle ne s'était pas exprimée, la belle brune a tout raconté en détails le 8 décembre 2020, sur Snapchat. Ses abonnés ont donc découvert que c'est le samedi 28 novembre qu'elle avait perdu le bouchon muqueux. Elle a appelé la clinique pour savoir si elle devait venir, mais on lui a répondu que cette perte ne voulait pas dire qu'elle accoucherait dans les heures qui venaient.
Kamila et Noré sont donc allés tranquillement à l'anniversaire de leur agent. La soirée durant laquelle tout a basculé. "J'allais très bien sur le moment. Et puis, à table, je me suis rendue compte qu'un truc bizarre se passait. Je suis allée aux toilettes et là, poche des eaux percées. J'étais un peu en panique. (...) J'ai prévenu Noré, on s'est tous affolés. Tout le monde a crié et chanté", a-t-elle tout d'abord confié. Les tourtereaux sont ensuite rentrés chez eux pour prendre la valise de maternité et la jeune maman en a profité pour prendre une petite douche.
Puis direction l'hôpital et une fois dans sa chambre, elle a commencé à ressentir les douleurs de ses contractions. "Des douleurs de malade", comme Kamila l'a expliqué. "Au bout de deux heures, j'appelle les infirmiers de garde pour savoir si je pouvais prendre quelque chose. On m'a dit que non. Je leur ai dit : 'Mais là je vais mourir.' J'ai commencé à crier de douleur. A 5h du matin je n'en pouvais plus, j'ai dit que j'allais tomber dans les pommes. On m'a dit qu'on ne pouvait toujours pas poser la péridurale car le col n'était pas assez ouvert, mais on m'a proposé une morphine", a-t-elle poursuivi. Malgré ça, les douleurs étaient toujours présentes, le personnel médical a donc accepté de lui poser la péridurale. Et vers 18h, le moment tant attendu était arrivé.
J'ai cru que j'allais faire un malaise
"On m'a demandé de pousser, j'ai tout donné. Mais le souci c'est que le bébé a décidé de lever la tête et ce n'était pas bon pour l'accouchement. On m'a quand même dit de pousser pendant quarante-cinq minutes. Mais il ne descendait pas. Je vois que le médecin prend deux énormes spatules. J'espérais éviter ça car je suis douillette, en plus elles faisaient la taille de mes bras. L'effet de la péridurale partait en plus donc je ressentais tout. Je pleurais, je criais. J'ai cru que j'allais faire un malaise", a raconté Kamila. Malgré tout, le médecin n'a pas réussi à faire descendre sa merveille. Il a donc pris la décision de lui faire une césarienne afin de ne pas mettre la maman et le bébé, dont le coeur battait parfois moins, en danger.
"Moi j'étais dans les vapes. Je souffrais tellement que je ne savais plus où j'avais mal. (...). Le travail était trop long. (...) Je ne m'étais pas préparée à ça mais je voulais vraiment que le bébé sorte et qu'il soit en bonne santé. On m'a injectée une sorte d'anesthésie donc je ne sentais plus rien. J'étais épuisée, je n'avais plus de forces. A ce moment-là, j'avais peur pour le bébé. Ça a été très rapide et j'ai entendu : 'Ça y est.' Pas de bruit pendant trente secondes et j'ai entendu un petit cri. Ensuite encore plus rien. J'ai demandé à Noré si ça allait et j'ai entendu un deuxième cri. On m'a dit que tout allait très bien. C'était tellement dur, j'ai tellement souffert", a admis Kamila auprès de ses abonnés. Noré et elle ont donc pleuré de joie et le papa est parti avec Kenan le temps que son épouse soit recousue. "J'avais des tremblements dans tout le corps alors que je ne ressentais pas le froid. (...) Il m'a fallu environ deux heures pour récupérer. J'ai eu très peur, j'ai eu très mal. J'ai accouché des deux façons, je suis passée par toutes les étapes", a-t-elle précisé.
Mais Kamila sait qu'elle s'en est bien sortie. Elle n'a eu aucun point "au niveau de la voie basse" et sa cicatrice de césarienne est quasiment invisible. Elle lui faisait toutefois terriblement mal durant tout son séjour à l'hôpital. "Ensuite j'étais anémiée donc j'étais sous perfusion. Et il y avait tellement de prises de sang et de piqûres tous les jours... Mais à chaque fois que je tournais ma tête, je voyais mon fils et j'étais heureuse", a-t-elle conclu. Depuis, les jeunes parents profitent à 100% de leur bébé et ont parfois de belles frayeurs.