Quelques semaines après la révélation de leur emménagement conjoint, les rumeurs de fiançailles n'en finissent plus de cerner le prince William et sa charmante bien-aimée Kate Middleton. Pas franchement une nouveauté - depuis 2006, les Britanniques crèvent d'impatience de voir une bague fleurir au doigt de la jolie Kate -, mais le pas franchi par les amoureux a relancé l'intérêt pour leur love story : à tel point que certains bookmakers n'acceptent plus de paris concernant un mariage en 2011 !
Dernièrement, ce n'est pas pour sa belle romance avec le futur monarque ni pour l'une de ses apparitions remarquables que la belle Middleton fait la une, mais plutôt à cause d'un frère décidément un peu encombrant...
James Middleton, son frère de 23 ans qui s'entend comme larrons en foire avec le prince William, est en effet cité dans une affaire qui retient l'attention de l'Autorité de contrôle des services financiers (FSA). Le jeune homme travaille pour une firme fondée en 2009, Forestry for Life, au sein d'une petite équipe proposant des opportunités "d'investissement éthique à risque modéré". Forestry for life entend offrir une véritable solution d'investissement durable en réponse à la déforestation, via un fonds d'investissement unique et éthique (environ 30 000 euros de mise minimale). Quel beau projet ! Les investisseurs "verts" s'enrichiraient donc rapidement et considérablement (la compagnie annonce un retour sur investissement de 12% sur les trois premières années, tablant sur 44% ensuite !) tout en préservant les forêts et en sauvant l'avenir du monde ! Fait amusant : l'argumentaire du site de la société reprend même une formule du prince Charles, qu'on sait particulièrement impliqué dans ce combat environnemental et humain via la fondation Rainforest.
Le Mail Online, qui se fait l'écho des soupçons de la FSA, remarque que la firme doit être florissante, à en croire la Lamborghini d'environ 180 000 euros stationnée devant son directeur, Matthew Ames, 35 ans.
C'est après réception de plusieurs plaintes que la FSA a entamé des "investigations actives", qui pourraient, le cas échéant, déboucher sur l'ouverture d'une enquête officielle. Du côté de Forestry for Life, on fait remarquer que Mr. Middleton n'intervient auprès de la firme que depuis le mois de juin, à temps partiel, sur des projets de développement, et, que, à l'instar de la société elle-même, il ignore tout des problèmes auxquels la FSA fait allusion.
L'affaire serait franchement anecdotique si elle ne constituait pas un boulet de plus au pied du jeune frérot de Kate, qui, jusqu'à maintenant, avait comme principale expérience à son crédit la gestion d'une biscuiterie, Cake Kit Company, affiliée à la compagnie online des Middleton, Party Pieces. Lorsqu'il avait abandonné ses études universitaires (un cursus de littérature à Edimbourg), il avait fait valoir son désir de devenir entrepreneur, comme ses parents. Mais son insistance à profiter de la notoriété de sa soeur pour occuper le devant de la scène et se mettre en avant à la moindre occasion n'ont pas échappé à certains, d'autant que ce comportement est aux antipodes de celui de Kate, rarissime en interview et discrète lors de ses sorties.
En 2008, James Middleton avait déjà interloqué Buckingham Palace en s'étalant en quatre pages sur son petit business de gâteaux dans les pages du très lu magazine Hello! - un des gâteaux portait l'effigie de... Lady Di. Début 2010, il avait récidivé auprès d'un journal, dans une moindre mesure. Il y a quelque temps, les parents Middleton avaient dû faire profil bas après la parution d'une photo de leur fils, alors scolarisé à Marlborough College (43 000 euros l'année) avec ses soeurs Kate et Pippa, vêtu d'une robe de Kate. Idem lorsqu'un tabloïd australien exhiba des images de James visiblement éméché et déluré, urinant contre une clôture, une nuit, à Londres.
Rien de bien méchant, mais l'amour des projecteurs et les éventuelles erreurs de jeunesse peuvent simplement s'avérer embarrassants, quand on se tient au plus près de l'élégante potentielle épouse du futur roi d'Angleterre... Ou bien les médias anglais, incapables de reprocher quoi que ce soit à Kate, ont trouvé une solution de repli pour faire un peu de sensationnel ?