Au Royaume-Uni, on adore parier. Et si la nouvelle de la grossesse de Kate Middleton a immanquablement ouvert de nouveaux champs et de nouvelles hystéries collectives, du sexe du bébé (des bébés ?) aux prénoms possibles, il y a une chose avec laquelle on ne plaisante pas : la santé de la duchesse de Cambridge. Par bonheur, la situation évolue bien : "elle continue de se sentir de mieux en mieux", a ainsi fait savoir lundi soir le secrétariat du duc et de la duchesse de Cambridge.
Car si ce n'avait été son hospitalisation forcée à l'hôpital King Edward VII, l'existence d'un foetus destiné un jour à porter la couronne serait restée secrète, du moins encore quelque temps.
Le Noël royal, qui rassemblera traditionnellement la famille royale au domaine de Sandringham, semblait l'occasion rêvée de révéler l'arrivée prochaine de ce divin enfant, mais la duchesse Catherine, 30 ans, aura bien magré elle contrarié ce séduisant projet. Souffrant de fortes nausées et de violents vomissements quelques heures seulement après avoir épaté en mettant en pratique ses talents de hockeyeuse pour son retour dans l'école de son enfance (St Andrew, à Pangbourne), Kate a dû être rapidement admise à l'hôpital, ramenée en voiture à Londres par le prince William depuis le domicile familial des Middleton dans le Berkshire, et Clarence House a été contraint à communiquer dans la précipitation... La bonne nouvelle : le duc et la duchesse de Cambridge attendent leur premier enfant, et toute la famille est enchantée. La mauvaise : la duchesse souffre d'hyperémèse gravidique (hyperemesis gravidarum), un trouble dangereux qui affecte environ une femme enceinte sur cinquante, provoquant des vomissements pouvant entraîner perte de poids, déshydratation et apparition de toxines dans le sang. Hospitalisée pour plusieurs jours, le prince William, visiblement soucieux, multiplie les visites à son chevet. Après avoir quitté l'hôpital à la nuit tombée lundi soir, il est naturellement revenu soutenir sa belle ce mardi.
Enceinte de moins de douze semaines seulement (à peine huit semaines, a priori), Kate Middleton inquiète et, dans le brouhaha de la couverture médiatique, certaines histoires ressortent : on pouvait lire aujourd'hui que l'expert en têtes couronnées Stéphane Bern a confirmé sur BFM TV des troubles d'anorexie dont aurait souffert la duchesse, une rumeur presque aussi récurrente (amaigrissement avant son mariage avec William le 29 avril 2011, physique émacié sur des photos en bikini à l'été 2012...) que les fausses alertes à la grossesse.
Par bonheur, les dernières nouvelles sont rassurantes : "la duchesse répond bien au traitement", a appris le Daily Mail auprès de l'hôpital, où Kate s'apprête à passer sa deuxième nuit, après avoir eu William à ses côtés presque toute la journée, de 11h30 jusqu'à son départ vers 17h45. Arrivé tendu dans la matinée, le duc de Cambridge, tout comme Carole Middleton qui a fait le trajet en voiture depuis Bucklebery pour voir sa fille, affichait un visage plus serein à la fin de la journée. Souriant, même. Un bon présage, même si son épouse risque d'endurer des symptomes de vomissements aigus pendant toute sa grossesse.
Deux experts médicaux royaux sont venus renforcer l'équipe du King Edward VII Hospital : Alan Farthing supervisera tout particulièrement la naissance, tandis que Marcus Setchell, qui a été le gynécologue au service de Sa Majesté la reine Elizabeth II durant deux décades et a mis au monde les deux enfants de la comtesse Sophie de Wessex, s'occupera de Kate pendant sa période de maladie. Une fois qu'elle pourra quitter l'hôpital, la duchesse devra en effet observer une période de convalescence, comme annoncé dès le début par Clarence House.