Bien installée dans son rôle de militante engagée pour la santé mentale des enfants, Kate Middleton va s'essayer en 2016 à un tout nouvel exercice au service de son combat : rédactrice en chef d'un grand média !
Jusqu'à présent, c'est surtout sa soeur Pippa, spécialiste de l'art de vivre, qui s'était signalée par ses incursions dans le monde de la presse, dont elle a - pendant un temps seulement - eu les faveurs, enrôlée comme chroniqueuse par Waitrose Kitchen, Vanity Fair ou même le Daily Telegraph. Mais la duchesse de Cambridge, à l'influence grandissante dans le secteur de la protection de l'enfance, va frapper beaucoup plus fort : en février, elle sera en effet durant toute une journée la rédactrice en chef invitée de la version britannique du site d'information The Huffington Post. A la clé, la possibilité de mettre un peu plus encore en lumière son combat pour la prise en charge des enfants à risque.
Tout au long de l'année 2015, l'épouse du prince William a intensifié ses efforts dans ce domaine, promouvant notamment la Semaine de la santé mentale des enfants et soutenant régulièrement Place2Be, un organisme - dont elle est la marraine - qui vient en aide aux écoliers souffrant de détresse psychologique du fait d'un environnement toxique (brimades, problèmes familiaux...). En décembre, juste avant de s'éclipser pour profiter de son premier Noël à quatre (avec William, le prince George et la princesse Charlotte) dans le Norfolk, elle faisait une nouvelle visite au centre Anna Freud, qui s'occupe d'enfants présentant des troubles du comportement.
La duchesse de Cambridge franchira un nouveau cap avec cette puissante campagne de communication éditoriale qui la verra recevoir des journalistes du site pour installer une rédaction au palais de Kensington, sa résidence officielle à Londres : "Elle a fait de la santé mentale des jeunes enfants sa préoccupation essentielle, dans son travail des dernières années, a commenté son secrétariat. Elle est ravie que le Huffington Post l'aide à mettre en lumière cet important problème. La duchesse sollicitera des contributions de la part d'un certain nombre de personnalités de premier plan dans le secteur de la santé mentale, mais aussi celles de jeunes gens, de parents et d'enseignants." Avec tous les témoignages qu'elle a déjà recueillis sur le terrain, nul doute que cela ne posera aucun problème.
La sensibilité de la jeune maman de 34 ans sur ces problématiques s'est sans doute encore accrue avec l'entrée à l'école de son fils George : le futur roi d'Angleterre, qui aura 3 ans en juillet prochain, bénéficie de la pédagogie Montessori dans un établissement d'un petit village du Norfolk, à proximité d'Anmer Hall, la résidence provinciale des Cambridge près du fief royal de Sandringham. Et "tout va bien pour lui", à en croire les premiers échos récoltés par le magazine Hello!.
On imagine que le prince William, qui confiait récemment être beaucoup plus émotif depuis qu'il est papa, ne manque pas d'encourager son épouse dans cette mission.
De son côté, il a repris la sienne, les fêtes de fin d'année passées, en reprenant les commandes de son hélicoptère-ambulance de l'EAAA (East Anglian Air Ambulance). Le duc de Cambridge a fait sensation cette semaine en débarquant par surprise dans la cantine d'un établissement scolaire, la John Henry Newman School de Stevenage, en plein milieu du déjeuner. Entre deux interventions, il s'est posé sur le terrain de sport de l'école et s'est attablé avec deux de ses collègues au milieu des élèves, partageant leur menu du jour - poulet rôti et chou-fleur. Avant de féliciter le cuistot.
Le principal a expliqué aux médias que cette visite n'était pas, en dehors du fait que le prince William en était l'un des protagonistes, totalement incongrue : "L'école se trouve à proximité de l'hôpital Lister, alors les hélicoptères utilisent régulièrement le terrain de sport pour se poser et nous offrons toujours aux équipages une collation." Le prince y prendra-t-il goût ?