En bonne tenniswoman, Pippa Middleton sait forcément ce qu'est un sérieux revers. Et en tant que plume, elle va commencer à les collectionner...
Largement perçue comme un véritable non-sens lorsqu'elle a été annoncée à la rentrée de septembre 2013, la collaboration de la soeur de la duchesse de Cambridge avec The Daily Telegraph, le principal quotidien britannique - tendance conservatrice - a fait long feu : la dernière contribution de Pippa via sa chronique "Sport et Société" remonte au 29 mars. Il y était question de la réalisation d'un plat de pâtes idéal pour se remettre d'une séance de sport. Son dernier four.
Les lecteurs "ne s'y retrouvaient tout simplement pas", selon une source citée par le tabloïd américain Us Weekly, qui précise que le Telegraph a fini par prendre acte des protestations répétées de ses lecteurs : "Après chacune de ses chroniques, le journal recevait beaucoup de courrier négatif, et il y avait trop de thèmes auxquels elle ne pouvait pas toucher. Ils étaient à court d'idées."
Embauchée par le Daily Telegraph dans le sillage de ses piges régulières pour Waitrose Kitchen et Vanity Fair, Pippa Middleton, par ailleurs éditorialiste pour l'entreprise de ses parents, Party Pieces, avait pourtant pour mission d'en trouver, des idées. Elle avait d'ailleurs su attirer l'attention avec sa première chronique, consacrée au marché aux fleurs de New Covent Garden, en parlant mariage dans sa conclusion : "Peut-être serai-je moi aussi une mariée adepte du fait maison ?", écrivait-elle alors même que les rumeurs de fiançailles avec son chéri Nico Jackson s'accumulaient - déjà. Au cours des mois suivants, des considérations sur la boxe et l'aviron autant que des conseils pour ouvrir les huîtres ou faire sauter les crêpes (elle a mené une "croisade de la crêpe" à la Chandeleur pour désigner les meilleurs restaurants londoniens en la matière) avaient alimenté son rendez-vous, très dispensable.
Pippa à qui perd gagne
Il s'agit du deuxième contre-coup cinglant que subit la soeur de Kate Middleton dans ses entreprises littéraires, après l'échec cuisant de son livre Celebrate, un guide du party planning basé sur son expérience d'event planner (au sein de la société Table Talk), qui ne s'est même pas vendu à 20 000 exemplaires malgré une vraie campagne de promotion, une diffusion internationale et des prix cassés en dernier recours.
Néanmoins, si tout est rose dans la vie personnelle de Pippa, toujours aussi amoureuse de Nico Jackson avec qui elle était récemment de mariage, tout n'est pas noir dans son parcours professionnel. Ses autres missions de chroniqueuse se poursuivent, avec Vanity Fair et The Spectator, elle s'est même essayée récemment au rôle de maîtresse de cérémonie lors d'un gala entre femmes d'influence (devant lesquelles elle n'a pas hésité à évoquer spontanément le cas un peu encombrant de son fameux fessier, déclarant : "Comme je l'ai appris, la reconnaissance a ses hauts, ses bas, et, dirais-je, son revers"), et son entente avec Waitrose semble même au beau fixe : il y a deux semaines, elle accompagnait en France le PDG de la très chic enseigne d'épicerie fine - qui fournit la Couronne et propose une liste de grands crus - pour une tournée des vignobles de prestige en Gironde.
Et en apparence, Pippa Middleton semble au top : elle vient de couper ses cheveux et, en sportive accomplie (triathlon, ski de fond, tennis, etc.), ne cesse d'entretenir son corps. Le 6 mai dernier, on la voyait d'ailleurs s'octroyer un break de deux heures dans sa journée de travail pour se rendre à la salle de sport. Histoire de faire mentir Stéphane Bern et ses allégations sur son "faux cul" ?