Bientôt à l'affiche de The Dressmaker et du biopic Steve Jobs, Kate Winslet s'est distinguée dans la petite lucarne en participant à l'émission d'aventure Running Wild with Bear Grylls. Outre une scène de Titanic rejouée avec humour, la belle Britannique de 39 ans s'est également confiée entre deux séquences physiques.
La star, maman de trois enfants, est notamment revenue sur son enfance difficile : comme beaucoup de gamins innocents, Kate Winslet a été un bouc-émissaire, rejeté par ses camarades. "J'ai été harcelée à l'école", confie-t-elle avant d'expliquer que c'est souvent pour des raisons physiques qu'elle était érigée en souffre-douleur. "J'étais joufflue, j'avais des grands pieds et toujours les moins belles chaussures, la coupe de cheveux la plus moche", raconte la comédienne.
Expliquant que ses parents étaient de modestes ouvriers qui n'avaient pas les moyens de lui payer ce que d'autres de son âge possédaient, Kate Winslet pointe du doigt "une fille qui était particulièrement horrible" avec elle. Et d'avouer fièrement qu'elle s'est vengée depuis, sans pour autant se rabaisser en allant aussi loin que sa "tortionnaire". "Elle travaillait dans le rayon beauté d'un grand magasin, se souvient-elle. Je suis allée la voir et je lui ai dit 'Je voulais te remercier d'avoir été une telle connasse avec moi parce que ça m'a rendue bien plus forte'."
Aujourd'hui mère de famille, l'actrice oscarisée pour The Reader compte bien apprendre à ses trois bambins et notamment à l'aînée, Mia (14 ans), à se protéger. Elle a notamment raconté qu'en grandissant, aucune femme de son entourage n'était positive à propos de son corps, les jeunes femmes passant leur temps à "s'auto-scruter sur leur manière d'être ou de s'habiller". C'est aujourd'hui une maman fière de ses formes qui pousse ses enfants à assumer ce qu'ils sont physiquement. "Une fois, je me suis tenue face au miroir et j'ai dit à Mia : 'Nous avons tellement de chance, nous sommes bien foutues. Nous avons de la chance d'avoir des formes.' Elle m'a répondu : 'Je sais maman, Dieu merci !'"
Féministe convaincue et très active, Kate Winslet a également associé son nom au combat contre la dépénalisation de la prostitution. Comme Lena Dunham, Anne Hathaway et Meryl Streep, elle a signé une lettre ouverte destinée à Amnesty International pour que l'organisation ne promeuve pas la dépénalisation de la prostitution.