La 68e Mostra de Venise n'avait même pas eu le temps de dévoiler son palmarès que le stars hollywoodiennes avaient déjà déserté la douceur méditerranéenne pour Toronto, parti sur les chapeaux de roues.
George Clooney s'est notamment empressé d'y présenter sa nouvelle réalisation, Les Marches du pouvoir, lors d'une soirée où sa divine amie Stacy Keibler a attiré tous les regards à son passage sur le tapis rouge. Une bombesque Megan Fox mais aussi son grand ami Brad Pitt, accompagné de sa magnifique Angelina Jolie pour promouvoir Moneyball, l'avaient devancé. Jason Statham, Clive Owen et Yvonne Strahovski, un trio musclé, l'ont imité, pour dévoiler Killer Elite, tandis que Gerard Butler présentait Machine Gun Preacher.
Il faut vraiment faire des étincelles pour réussir à se faire remarquer, même pour les grands noms du septième art. L'Anglaise Keira Knightley, 26 ans, et l'Américain Viggo Mortensen, 52 ans, semblent avoir réussi, au profit du film, de loin l'un des plus attendus de l'année, dont ils partagent l'affiche : A Dangerous Method.
Réalisation de l'éminence David Cronenberg adaptée de l'ouvrage The Talking Cure de Christopher Hampton et pour laquelle il dirige également Vincent Cassel et Michael Fassbender (récompensé il y a quelques heures par la Coupe Volpi à la Mostra pour Shame), A Dangerous Method s'attache à observer les pulsions extrêmes, violentes et sexuelles, d'une jeune femme russe, Sabina Spielrein, que le psychiatre Carl Jung s'efforce de soigner.
Aux antipodes de ce personnage torturé, Keira Knightley, dégageait une réconfortante douceur pour assurer la promo du film lors du festival canadien. Et, malgré les 26 années qui les séparent, elle formait un couple absolument somptueux et d'une complicité rare avec le superbe Viggo Mortensen, un artiste complet (également peintre, photographe et poète, une dernière activité qu'il conjugue avec la musique et décline régulièrement en disques) qui retrouve Cronenberg après A History of Violence et Western Promises.
En conférence de presse, c'est dans une étonnante robe florale rose qu'on l'a découverte, même si elle a joué le jeu des locaux en revêtant, comme son acolyte Viggo, un maillot floqué au nom de Guy Lafleur, légende du hockey sur glace canadien. Pour la projection, c'est en revanche dans une somptueuse mini-robe nude en dentelle qu'elle a fait sensation, auprès de son impeccable cavalier, ultra-féminine, bien loin du style 100% boyish qu'elle affirme avoir adopté étant plus jeune.