Kendji Girac, victime de racisme : Sa mésaventure dans un bar à Toulouse

Tout réussit à Kendji Girac, révélation française de l'année 2014 ! Actuellement en tournée à travers la France, le vainqueur de The Voice 3 remporte un franc succès. Pourtant, cette notoriété grandissante ne le dispense pas de discriminations en tout genre. En témoigne la mésaventure qui lui est arrivée à l'été dernier alors qu'il souhaitait intégrer un bowling pour une partie entre amis : "Il y a encore quelques jours, avec mes amis, on nous a interdit l'accès à un bowling sous prétexte qu'ils n'acceptaient pas les Gitans. Mais je ne suis pas qu'un Gitan, je suis un jeune de 18 ans qui ressemble aux autres", confiait-il, meurtri, au Parisien-Aujourd'hui en France en septembre dernier.

Cet incident n'est pas un cas isolé. Au cours d'un entretien exclusif accordé à son ami Nikos Aliagas pour l'hebdomadaire VSD, le joli garçon âgé de 18 ans qui revendique fièrement son appartenance à la communauté gitane révèle qu'un autre malentendu sur fond de préjugé raciste s'est déroulé il y a peu à Toulouse. "C'était dans un bar où je m'étais rendu avec trois bons copains. À côté de nous, des mecs assez ambiancés ont commencé à chercher l'écharpe de l'un d'entre eux. Au bout d'un moment, comme ils ne la trouvaient pas, ils ont dit au patron en nous fixant du regard : 'Normal, il y a des Gitans : ce sont des voleurs !'", raconte Kendji.

L'autre révélation de cet entretien, c'est que la star des adolescentes a déjà "frôlé la mort", affirme-t-il. Il se refuse pourtant à en dire plus... Peut-être au cours de l'une de ses nombreuses missions d'élagage, qui le poussent souvent à travailler à plusieurs dizaines de mètres du sol.

Partir en tournée n'est pas une mince affaire pour l'interprète de Conmigo. Et pour cause, jamais il n'avait été séparé si longtemps de ses parents. "Dormir loin d'eux n'a pas été facile à gérer. J'étais tout seul, j'étais perdu. C'était comme si ma famille m'avait abandonné", confie-t-il à l'animateur de The Voice. Pas franchement à l'aise avec les grands hôtels, il préfère le confort modeste mais plus personnel de la caravane familiale : "Même cette nuit j'ai dormi dans ma caravane", admet-il.

Joachim Ohnona

Entretien à retrouver en intégralité dans le magazine VSD du jeudi 9 avril 2015.