Célèbre influenceuse française installée à Dubaï, Kenza Poupette est actuellement incarcérée à la maison d'arrêt de Rouen. Enceinte de son troisième enfant, elle a été placée en détention après avoir été mise en examen pour "tentative d'extorsion en bande organisée" et "association de malfaiteurs". Concrètement, l'influenceuse est accusée d'avoir commandité une opération pour soutirer 350.000 euros à son ancienne agent. Elle aurait ainsi engagé un homme de main pour intimider les victimes. Confrontée à certains SMS qu'elle aurait échangé avec l'homme qui faisait chanter son ancienne agent, Kenza Poupette a accusé son mari d'être à l'origine de ces messages. Celui-ci a été interpellé à l'aéroport lundi 23 septembre 2024 alors qu'il revenait en France [il était à Dubaï, ndlr] pour s'expliquer devant la justice", il a été mis en examen pour extorsion et association de malfaiteurs puis incarcéré.
De son côté, le compagnon de l'influenceuse n'a pas entièrement reconnu les faits. "Il reconnaît son implication mais n'endosse pas toute la responsabilité", a indiqué son avocat, Me Hugues Vigier, dans les colonnes du Parisien .
"Ce qu'il faut maintenant, c'est aplanir les quelques différences qui subsistent dans leurs déclarations", a-t-il par ailleurs ajouté. Le quotidien francilien précise par ailleurs que Kenza Poupette devrait être à nouveau entendue par les enquêteurs la semaine prochaine. En attendant, elle reste incarcérée à la "nurserie" de la maison d'arrêt de Rouen, réservée aux détenues enceintes. Interrogé sur la possibilité de voir sa cliente donner naissance à son troisième enfant en prison, Me Hugues Vigier a immédiatement répliqué. : "Ce scénario est inenvisageable". "J'ai bon espoir qu'elle sorte très vite et que son mari, aussi. (...) Il faut raison garder. Son statut d'influenceuse fait que tout le monde a une lecture paroxystique de cette affaire, les réseaux sociaux s'emballent. Certes, c'est une façon violente de vouloir régler un contentieux commercial, c'est évidemment interdit, mais on n'est pas dans le spectre haut de l'extorsion : ils n'ont frappé personne !", a également ajouté l'avocat de Kenza Poupette.
Depuis le début de son incarcération, l'influenceuse ne cesse de clamer haut et fort qu'elle n'est "pas à sa place" derrière les barreaux. "Je suis enceinte de cinq mois et les odeurs je ne les supporte pas (...) Dans la geôle, on m'a reconnue et je me fais appeler toute la soirée, je suis très angoissée", avait-elle notamment lancé le 4 juillet 2024. Aujourd'hui enceinte de huit mois, Kenza Poupette a déclaré à plusieurs reprises : "Je ne veux pas accoucher en prison !". Si jamais le travail venait à se déclencher lorsqu'elle se trouve dans sa cellule, elle serait immédiatement transportée à l'hôpital pour accoucher. L'influenceuse pourrait ensuite garder son nouveau-né avec elle en prison jusqu'à ses 18 mois.
L'information vient de tomber. Comme l'indique le Parisien , Poupette Kenza vient d'être libérée. En effet, comme l'explique le quotidien, "La reine des réseaux sociaux, enceinte de son troisième enfant, a été libérée sous contrôle judiciaire ce jeudi matin. Son mari, Allan Liehrmann, reste derrière les barreaux." Après avoir été réentendue par le juge d'instruction, l'influenceuse a été libérée. Néanmoins, la mère de famille une obligation de pointer au commissariat le plus proche, une interdiction de quitter le territoire et d'entrer en contact avec les victimes présumées. Si cette dernière n'est pas dans l'obligation de porter un bracelet électronique, elle a tout de même dû remettre son passeport à la justice. Une décision qui permettra notamment à la jeune femme de ne pas accoucher en prison, chose impensable pour elle comme elle l'avait précisé il y a quelques semaines. Elle pourra également retrouver ses deux enfants, rapatriés de Dubaï.
Poupette Kenza reste présumée innocente des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture de l'affaire.