Poupette Kenza est de nouveau face à la justice, après avoir notamment déjà été placée en garde à vue pour "soustraction par le parent d'un enfant mineur sans motif légitime à ses obligations légales compromettant sa santé, sécurité, moralité ou son éducation". En effet, nos confrères du Parisien révèlent qu'elle a cette fois-ci été mise en examen pour "tentative d'extorsion en bande organisée" et "association de malfaiteurs" par un juge d'instruction de Rouen ce dimanche 7 juillet au soir, après avoir été interpellée à son retour en France.
"Pire, elle a été incarcérée dans l'attente d'un débat ultérieur devant le juge des libertés et de la détention", précisent-ils. Ce vendredi 12 juillet, l'influenceuse était toujours maintenue en détention provisoire. Mais alors que lui reproche-t-on concrètement ? D'avoir redirigé un certain "Amadou", membre (d'après ses propres paroles) d'un "cartel mexicain", dont le fils a été assassiné sur les ordres du père de l'influenceuse, vers un couple : Walid et Caroline. L'objectif étant que cet homme reçoive de leur part un dédommagement de 350 000 euros pour la mort de son fils.
Il avait tout naturellement réclamé cet argent à Poupette Kenza dans un premier temps, mais cette dernière avait refusé en lui assurant qu'elle n'avait pas les moyens. Il aurait alors "tabassé le compagnon de l'influenceuse avec une brutalité extrême. Il en veut pour preuves ces photos de crâne fracassé et de bras cassés qu'il montre aussitôt à Walid depuis son téléphone." Et si l'influenceuse l'a redirigé vers ce couple, c'est parce que cette fameuse Caroline lui devait apparemment aussi de l'argent. "Et comme par hasard, la même somme de 350 000 euros. Il aurait donc été convenu entre l'influenceuse et " Amadou " que ce dernier se paye sur la dette de Caroline."
"Walid et Caroline déposent aussitôt plainte. Une enquête est ouverte par le parquet de Rouen, confiée à la division de la criminalité organisée (DCOS) de la police judiciaire de Rouen. Les enquêteurs demandent au couple de continuer à garder contact avec le maître chanteur. Les investigations s'orientent rapidement vers Poupette Kenza et son compagnon Allan. Tous deux sont soupçonnés d'avoir imaginé ce scénario machiavélique pour régler un litige avec Caroline avec qui l'influenceuse fut autrefois très proche.", détaille Le Parisien.
En effet, Caroline était autrefois "chargée de nouer des partenariats avec des marques pour Poupette Kenza et des contrats de placements de produits pour ses stories moyennant un pourcentage." Et "en plus d'être associées, les deux femmes étaient devenues des amies". Seulement, "de fortes tensions sont apparues" entre elles. "Selon Poupette Kenza, Caroline lui aurait pris 350 000 euros de ses revenus via des sociétés à l'étranger et aurait refusé de les lui rendre."
Pour en revenir à Amadou, de son vrai nom Éric Love O-O, " ce gros bras a la réputation d'être un nettoyeur, un homme engagé dans le milieu des célébrités pour régler des conflits. Avec des méthodes fortes voire musclées. Il serait notamment intervenu pour le compte d'un célèbre animateur télé ou encore un rappeur adulé...Après avoir été placé en garde à vue dans les locaux de la PJ de Rouen, l'homme a démenti "toute tentative d'extorsion des victimes". Affirmant alors seulement avoir été "engagé pour résoudre un différend entre influenceuses au sujet d'une somme d'argent, sans faire preuve de menaces ni de chantage. Son employeuse serait une influenceuse à Dubaï dont il ne veut pas donner le nom et il aurait accepté cette mission, transmise par les réseaux sociaux, car il espérait que cela aiderait à faire carrière dans le milieu de la sécurité privée. Le 1er mars 2024, Éric Love O-O. est mis en examen et écroué."
Une version plausible puisque "des messages troublants" ont été "retrouvés sur le téléphone du pseudo Amadou. Ceux-ci "laissent entendre que l'influenceuse et son compagnon donnaient des directives au maître chanteur." Poupette Kenza n'a pas pu être interrogée "pendant de longs mois", car elle se trouvait aux Émirats arabes unis. Mais elle est revenue en France pour un mariage, et c'est alors à ce moment-là que celle qui serait enceinte de son troisième enfant a été "placée en garde à vue à son arrivée le 3 juillet par la police judiciaire avant d'être déférée ce dimanche 7 juillet au palais de Justice de Rouen et mise en examen à son tour et incarcérée."
Poupette kenza a réagi par le biais de son avocat Me Mourad Battikh, niant alors les faits : "Ma cliente conteste fermement toute tentative d'extorsion. Elle ne savait rien des méthodes de cet homme (Éric Love O-.O.), qui lui a été présenté par un intermédiaire et qui lui promettait de régler son différend financier avec rapidité, professionnalisme et sans aucune menace physique, sans quoi elle n'aurait jamais accepté ses services ."
Rappelons qu'elle est devenue l'influenceuse française la plus suivie sur Snapchat, avec ses plus d'1,6 millions d'abonnés en plus de ses fidèles internautes sur Instagram ou YouTube. "Son principe : partager son quotidien de mère de famille de deux enfants, sans filtre et avec dérapages. On la voit ainsi se filmer en train de malaxer le crâne mou de son fils de 9 mois après une chute ou encore en train d'essayer de réanimer son époux à coups de pied dans le torse alors que celui-ci semble en pleine crise d'épilepsie..."
Poupette Kenza reste présumée innocente des faits qui lui sont reprochés jusqu'à clôture de l'enquête.