Braquée le 3 octobre 2016 à Paris par cinq hommes âgés de 60 à 72 ans qui lui auraient dérobé pour près de 9 millions d'euros, Kim Kardashian avait rapidement quitté la capitale, traumatisée par son agression. L'un des braqueurs, Yunice Abbas, a décidé d'écrire un ouvrage sur cet impressionnant et minutieux braquage baptisé J'ai sequestré Kim Kardashian (sorti le 4 février 2021 aux éditions L'Archipel). Invité en exclusivité dans l'émission On est en direct présentée par Laurent Ruquier le 6 février 2021, l'homme commence par révéler qu'il ne savait absolument pas qui était Kim si ce n'est "la femme d'un rappeur célèbre".
Habillé en policier comme deux autres de ses complices afin de mieux tromper le concierge de l'immeuble, Yunice raconte également que plusieurs fausses rumeurs ont circulé sur ce braquage. Premièrement, la femme de Kanye West n'aurait jamais été enfermée dans la salle de bains ou forcée à s'allonger dans la baignoire comme beaucoup de médias l'avaient annoncé. Interrogé par Laurent Ruquier, il répond : "Pas du tout. Enfin, rectifions. Je ne suis pas monté, je ne l'ai pas braquée, je ne l'ai pas attaquée directement moi je suis resté en bas pour monter la garde. Pour accueillir les éventuels clients à la réception. Mais de ce que j'en ai su juste après, elle n'a jamais été allongée dans la baignoire, non."
Deuxième fausse rumeur, non Tracy Chapman n'a jamais appelé Kim pendant le braquage. Curieux, l'animateur reprend les faits. "Un des téléphones sonne dans la sacoche, j'imagine que c'est un proche de Kim Kardashian ou de son entourage. Ça sonne à plusieurs reprises. À un moment vous voulez regarder quand même et c'est Tracy Chapman qui appelle ?" "Oui alors non, il faut corriger. C'est Chapman. Le nom qui s'affiche c'est Chapman et comme américaine qui s'appelle Chapman je ne connais que Tracy.(...) Mais apparemment c'est sa collaboratrice qui s'appelle Chapman" répond Yunice.
Un braquage qui a marqué les esprits et qui pourrait valoir "entre entre 5, 10 ou 15 ans" de prison à Yunice, selon ses propres estimations. Jugé prochainement, l'homme avait passé vingt-deux mois en détention provisoire à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), avant d'être placé sous contrôle judiciaire à cause de ses problèmes de santé. "Ma crainte, c'est de retourner en prison, je n'ai plus la santé", a-t-il déclaré à l'AFP.
L'émission On est en direct a rassemblé 13 % de part de marché soit près de 943 000 téléspectateurs le 6 février 2021 sur France 2.