Tous les vendredis soir, les Français se passionnent pour la nouvelle saison de Koh-Lanta... Sur le campement, les candidats jonglent avec les quantités de riz, apprennent la pêche tant bien que mal et tentent de faire du feu pour améliorer le quotidien. Le tout sur fond d'épreuves pour gagner en confort ou sauver sa peau dans le jeu.
La survie sur une île déserte implique aussi des conditions d'hygiène précaires. Quand on veut jouer à Robinson Crusoé, il faut l'assumer jusqu'au bout. Bien entendu, pas question d'avoir du savon ou du shampoing, cela va sans dire. Les brosses à dents, rasoirs ou autres pinces à épiler sont proscrits. "Comme vous avez pu le voir dans l'émission, on utilisait de la cendre pour se laver les dents. On essayait de temps en temps aussi de prendre les élastiques de nos sacs ou de nos pantalons pour faire tenir nos cheveux", révèle Cassandre à nos confrères de Télé-Loisirs.
Pour faire leurs besoins naturels, les candidats doivent s'éloigner du campement pour éviter de voir leur lieu de vie envahi par les mouches. Et bien sûr, pas de papier toilette. Ils ont recours aux feuilles ! Un conseil : éviter les orties...
D'autres, enfin, ne s'embarrassent pas. N'est-ce pas, Romain ? "C'est peut-être parce que je suis un homme. Pour me laver, j'allais tout simplement me baigner. Pour faire mes besoins, pareil, je les faisais dans l'eau et je me faisais engueuler. Je n'étais pas du tout à cheval sur l'hygiène !", lance-t-il... Bon appétit si vous êtes à table !
Pour des raisons de sécurité, de la crème solaire est mise à disposition des candidats sur le campement, comme l'explique Laureen, candidate de cette édition 2016, éliminée dans l'épisode de la semaine dernière : "On faisait notre linge dans la mer quand l'eau n'était pas trop sale. On ne peut pas trop le dire, mais on est obligé de mettre de la crème solaire là-bas parce que le soleil tape tellement ! Donc on comptait aussi sur cette astuce-là pour sentir bon."
Et, bien entendu, pas question pour les femmes de se passer de tampons ou de serviettes hygiéniques pendant les menstruations. La production en met à disposition, question de dignité.
Joachim Ohnona