Thomas Menant (L'Amour est dans le pré 8) et son avocat, au tribunal d'Amiens, dans la Somme, le vendredi 6 septembre 2013.© BestImage
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Candidat de la huitième saison de L'amour est dans le pré, le cas Thomas Menant, accusé de "sévices graves" sur l'un de ses poulains qu'il aurait laissé mourir dans une prairie, début mars en plein tournage de l'émission de M6, divise...
A l'heure où l'homme croule sous les menaces de mort d'un côté, et voit naître parallèlement à cela des comités de soutien, il était appelé à comparaître au tribunal d'Amiens, vendredi 6 septembre, en compagnie de son avocat. La peine maximale encourue pour l'homme pour "acte de cruauté sur un animal" était de deux ans de prison et de 30 000 euros d'amende. Une condamnation qui peut s'accompagner de la confiscation de ses chevaux, l'interdiction de posséder un cheval, ou d'exercer un métier au contact des animaux.
Pourtant, le substitut du procureur a demandé la requalification de cet acte en "abandon volontaire d'animal". Ce nouveau chef d'accusation est, quant à lui, puni d'une peine moindre. Le procureur a ainsi requis 2 000 euros d'amende et six mois de prison avec sursis. Le magistrat privilégie une peine "d'avertissement", qui n'engendrera pas une perte de son activité, ce qui serait "trop sévère", a-t-il expliqué.
A la barre, Thomas Menant reconnaît du bout des lèvres sa négligence, tout en insistant sur le fait qu'il n'a "pas commis d'acte de cruauté", et que son poulain, âgé de 18 mois, était atteint d'une myopathie atypique.
Au cours d'une précédente interview, accordée au magazine Télé-Loisirs, le prévenu avait justifié son acte par sa position ferme sur l'euthanasie. "A titre personnel, je suis contre l'euthanasie : mon choix est de laisser faire la nature. D'autres éleveurs auraient peut-être fait le choix d'appeler un vétérinaire pour procéder à une euthanasie", expliquait-il à l'époque.
La justice tranchera le 4 octobre prochain, au cours d'une ultime audience dans cette affaire.
Joachim Ohnona
A l'heure où l'homme croule sous les menaces de mort d'un côté, et voit naître parallèlement à cela des comités de soutien, il était appelé à comparaître au tribunal d'Amiens, vendredi 6 septembre, en compagnie de son avocat. La peine maximale encourue pour l'homme pour "acte de cruauté sur un animal" était de deux ans de prison et de 30 000 euros d'amende. Une condamnation qui peut s'accompagner de la confiscation de ses chevaux, l'interdiction de posséder un cheval, ou d'exercer un métier au contact des animaux.
Pourtant, le substitut du procureur a demandé la requalification de cet acte en "abandon volontaire d'animal". Ce nouveau chef d'accusation est, quant à lui, puni d'une peine moindre. Le procureur a ainsi requis 2 000 euros d'amende et six mois de prison avec sursis. Le magistrat privilégie une peine "d'avertissement", qui n'engendrera pas une perte de son activité, ce qui serait "trop sévère", a-t-il expliqué.
A la barre, Thomas Menant reconnaît du bout des lèvres sa négligence, tout en insistant sur le fait qu'il n'a "pas commis d'acte de cruauté", et que son poulain, âgé de 18 mois, était atteint d'une myopathie atypique.
Au cours d'une précédente interview, accordée au magazine Télé-Loisirs, le prévenu avait justifié son acte par sa position ferme sur l'euthanasie. "A titre personnel, je suis contre l'euthanasie : mon choix est de laisser faire la nature. D'autres éleveurs auraient peut-être fait le choix d'appeler un vétérinaire pour procéder à une euthanasie", expliquait-il à l'époque.
La justice tranchera le 4 octobre prochain, au cours d'une ultime audience dans cette affaire.
Joachim Ohnona