Le 10 octobre, Thomas Menant, candidat de la huitième saison de L'amour est dans le pré, était finalement condamné à 3 000 euros d'amende pour abandon d'animal et 300 euros de dommages et intérêts, jugé par la cour concernant les accusations portées contre lui de "sévices graves" sur l'un de ses poulains qu'il aurait laissé mourir, début mars. Pour la première fois depuis sa condamnation, il se livre à nos confrères de Télé Star.
Avec le recul, il reconnaît aujourd'hui qu'il aurait dû appeler un vétérinaire. "Je n'avais jamais été mis face à cette situation, et même si je ne suis pas à proprement parler contre l'euthanasie, je me suis toujours dit qu'on n'avait aucun droit de retirer la vie de qui que ce soit, que ce soit un animal ou un humain. C'était d'autant plus difficile que j'ai vu naître Bianco [le poulain, NDLR] et que j'y étais particulièrement attaché. L'euthanasier, c'était comme pour un père de devoir faire euthanasier son enfant...", déclare l'éleveur de chevaux de la Somme, qui n'a pas trouvé l'amour auprès de ses deux prétendantes dans la huitième saison de L'amour est dans le pré sur M6.
Il se souvient de l'audience comme d'un moment très stressant. Condamé à des sommes importantes (un total de 10 000 euros environ), il raconte : "J'ai 4 000 euros de côté, mais qui sont destinés à acheter du foin cet hiver pour nourrir mes chevaux, ou payer mon vétérinaire si l'un d'entre eux tombe malade." Avant d'ajouter : "J'ai déjà vendu certains de mes chevaux pour payer mon avocat et l'huissier de justice qui est venu constater que l'élevage était en bon état. Et je ne sais pas comment je vais faire."
L'agriculteur a également été soumis à de nombreuses menaces. Et si ces menaces de mort se sont un peu calmées aujourd'hui, il continue à en recevoir : "2 à 3 par jour. J'en suis même venu à me demander si j'allais continuer l'élevage, car quand on se fait traiter d'ordure à longueur de journée, c'est vraiment dur... Ce harcèlement moral te fait douter..." Il s'inquiète malgré tout plus pour ses parents, qui vivent difficilement le fait de voir leur fils être qualifié de "la pire crevure de la Terre". Il déclare à ce sujet : "Ça fait énormément mal. Surtout qu'ils ont toujours été des parents exemplaires pour mon frère, ma soeur et moi..."
Heureusement, il peut compter sur sa famille pour le soutenir dans cette période difficile à traverser. Mais aussi sur sa petite amie. "J'ai rencontré quelqu'un à cheval. Il y a eu des échanges, un rapprochement et voilà il y a une relation qui se crée, je pense, avec la personne", avouait Thomas à Karine Le Marchand, lors du bilan de L'amour est dans le pré. "Ma famille, mes amis, ma copine, qui est restée à mes côtés, mes collègues et amis avec lesquels je travaille sont là aussi... ainsi que les autres participants à L'amour est dans le pré : Didier et Stéphanie ont fait cinq heures de route pour passer l'après-midi avec moi, au moment de l'audience ; Françoise [propriétaire d'un haras, NDLR] m'appelle et m'envoie beaucoup de mails... Tous dans l'ensemble sont d'un soutien formidable. Sans oublier ces anonymes qui, spontanément, m'écrivent ou m'envoient des dons pour me soutenir, on a presque envie de pleurer dans ces moments-là... ", raconte-t-il.
Selon le Courrier Picard, lors de cette audience, les faits avaient été requalifiés puisque le trentenaire était poursuivi pour "actes de cruauté". La peine maximale encourue pour ce chef d'inculpation était de deux ans de prison et de 30 000 euros d'amende. Une condamnation qui pouvait s'accompagner de la confiscation de ses chevaux, de l'interdiction de posséder un cheval ou encore d'exercer un métier au contact des animaux. Contre le candidat de L'amour est dans le pré, condamné pour abandon d'animal, le procureur avait requis 2 000 euros d'amende et six mois de prison avec sursis.