Tous les enfants des années 90 s'en souviennent : la musique, pendant une décennie a été l'affaire de "boys bands", très vite déclinés en "girls bands", notamment britanniques, et véritables cartons à chaque sortie de chanson ou d'album. Mais si tout le monde se souvient des Spice Girls ou de TLC, d'autres ont désormais été un peu oubliés et galèrent à s'en sortir.
C'est notamment le cas d'Hannah Spearritt. Si son nom ne vous dit rien, toutes les ados des années 90 se souviendront de son groupe, les S Club 7, qui enchaînent les tubes entre 1998 et 2003. Véritables stars en Angleterre, les membres du groupe ont même une série télévisée qui passionne les jeunes, et où chacun joue son propre rôle. Hannah est une jeune femme douce et fragile, un peu en retrait, qui a d'ailleurs vécu en couple avec Paul Cattermole, le créateur du groupe (et des Spice Girls avant lui).
Ce qui n'a pas empêché la jeune femme, aujourd'hui âgée de 41 ans, de tout perdre quand la série s'est arrêtée. Et aujourd'hui, les galères s'enchaînent : juste avant Noël, elle a perdu son logement et s'est retrouvée à la rue avec ses deux filles Tea, 4 ans et Tora, 2 ans. Relogée en urgence dans des bureaux qui appartiennent à une amie, elle s'est confiée au magazine britannique The Sun.
"C'était très stressant. Notre propriétaire nous réclamait l'argent, et il a vendu sa maison si vite. Nous avons fini avec un ordre de quitter la maison en deux jours", a-t-elle notamment détaillé. "Ce qui a été difficile, c'est que cela ne nous a pas laissé le temps de retrouver un autre endroit. Nous avons eu de la chance de retrouver cet endroit pour dormir, nous n'avions nulle part où aller. Pour les enfants, de vivre dans ces bureaux, c'était plutôt amusant, pour moi c'était stressant. Surtout avec eux. Mais bon, on fait avec. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, dit-on".
Tout en insistant sur le fait que les 50 millions de livres que valait son groupe à l'époque n'avaient jamais été reversés aux chanteurs. Expliquant qu'au plus fort de sa carrière, elle n'aurait été payée "que 150 000 livres" par an, elle a rétabli les choses : contrairement à ce que racontaient les journaux à l'époque, aucun d'entre eux n'a jamais été "millionnaire" et n'a jamais eu un bon salaire par rapport à l'argent gagné. Mais malgré les galères, elle n'en garde pas de mauvais souvenirs. "Ca s'est fait comme ça", répond-elle avec philosophie. Pour rappel, leurs dernières retrouvailles datent de 2015.