Désignée personnalité la plus élégante au mariage de William et Kate le 29 avril dernier, éblouissante dans un caftan rose pastel rebrodé d'or, la princesse Lalla Salma du Maroc est bien loin de n'être qu'une belle enveloppe et la superbe émissaire de son époux le roi Mohammed VI du Maroc.
Outre ses régulières apparitions en représentation de son époux lors d'événements officiels, qui font d'elle une princesse consort sans précédent dans l'histoire du royaume en termes de publicité, la première dame du Maroc s'implique, imitant nombre de ses homologues, dans le secteur de la santé. Un vrai rôle de composition et une véritable seconde carrière pour celle qui fut, avant son mariage avec le monarque, une pro de l'ingénierie informatique, spécialité qu'elle exerça de 1999, année de sa rencontre avec Mohammed, à 2002, année de leurs noces.
A 33 ans, la superbe native de Fès, mère de deux enfants (le prince héritier Moulay Hassan, 8 ans, et la princesse Lalla Khadija, 4 ans, qu'on a vue faire sa rentrée des classes dernièrement), s'investit notamment dans la lutte contre le cancer, cause à laquelle elle a dédié une fondation à son nom, l'Association Lalla Salma pour la lutte contre le cancer (ALSC). C'est en sa qualité de présidente-fondatrice de l'organisme mais aussi d'ambassadrice de bonne volonté de la World Health Organization et présidente d'honneur de l'alliance des ONG méditerranéennes contre le cancer qu'elle se trouvait mardi 20 septembre à New York, à l'occasion d'une conférence au sommet sur les maladies non-transmissibles au siiège des Nations-Unies, au cours de laquelle est également intervenue la princesse Dina Mired de Jordanie, directrice de la Fondation Roi Hussein (en présence de la princesse Ghida Talal, présidente de la fondation). Le colloque avait lieu dans le cadre de la 66e assemblée générale de l'ONU, sous la présidence de Nassir Abdulaziz Al-Nasser.
En soirée, la princesse Lalla Salma donnait une réception. Elle s'est exprimée pour insister sur la priorité mondiale que doit être la lutte contre le cancer et appeler de ses voeux la création d'un fonds mondial global, s'inspirant des structures existant pour la lutte contre le sida et le VIH.
Encourageant les partenariats et la mutualisation des compétences ou technologies, elle a regretté que les pays du tiers-monde souffrent de ne pas être aidés face à ce fléau, et a déploré que le tabac, impliqué dans une proportion non négligeable de cancers, ne soit pas considéré comme une substance illicite.
Et de donner l'exemple en annonçant que le Maroc organisera en janvier 2012 un grand symposium sur le cancer, un jalon de plus pour multiplier les collaborations de l'ALSC avec d'autres structures anti-cancer, aussi bien publiques que privées.