Lars von Trier lors du festival de Cannes, durant le photocall du film Melancholia - mai 2011© Abaca
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Lars von Trier s'est-il brûlé les ailes ? Sa provocation cannoise avec sa sympathie pour Hitler notamment a fait l'effet d'une bombe et lui a valu d'être persona non grata au mois de mai 2011 au festival de Cannes, auquel il doit tant. Le cinéaste danois n'étant plus à une provocation près, il continue de faire son show dans une interview au magazine L'Optimum, à l'occasion de la sortie de Melancholia.
L'interview se présente avec des mots-clés et les réponses de l'artiste sont toujours nourries de provoc'. On lui parle de son camping-car, moyen de locomotion qu'il privilégie, ne supportant pas les autres, il répond que son assistant, qui est au volant, et lui entretiennent une relation masochiste : "Je l'appelle ma chienne. Je passe mon temps à l'engueuler."
Son film Melancholia a valu à Kirsten Dunst le prix d'interprétation à Cannes. Lars von Trier n'est pourtant pas tendre avec son oeuvre qui évoque l'effondrement d'une famille à la veille d'une catastrophe planétaire : "On frôle, à mon avis, l'esthétisme publicitaire."
En parlant de fin du monde, il raconte comment il voudrait vivre sa dernière heure : "Je souhaiterais qu'on me tire une balle dans la tête, par derrière, sans prévenir. Ça risque peut-être d'arriver désormais. Rappelez-moi, Israël fabrique bien les Uzi ?" Cette allusion fait écho à ses propos durant la fameuse conférence à Cannes où il déclarait qu'Israël faisait chier.
Ses mains sont aussi au sein de cette interview : elles tremblent en raison des médicaments et de l'alcool : "J'ai pas mal picolé durant le tournage de Melancholia. [...] Ça fait dix ans que je vis ça. Je m'y suis habitué." Quant au mot "fuck" tatoué sur sa main : "Je ne veux baiser personne ! J'ai vu ça sur l'un des personnages de The Indian Runner, de Sean Penn."
Etrange rencontre... A force de propos déconcertants, Lars von Trier lasse...
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine L'Optimum de juillet-août 2011
L'interview se présente avec des mots-clés et les réponses de l'artiste sont toujours nourries de provoc'. On lui parle de son camping-car, moyen de locomotion qu'il privilégie, ne supportant pas les autres, il répond que son assistant, qui est au volant, et lui entretiennent une relation masochiste : "Je l'appelle ma chienne. Je passe mon temps à l'engueuler."
Son film Melancholia a valu à Kirsten Dunst le prix d'interprétation à Cannes. Lars von Trier n'est pourtant pas tendre avec son oeuvre qui évoque l'effondrement d'une famille à la veille d'une catastrophe planétaire : "On frôle, à mon avis, l'esthétisme publicitaire."
En parlant de fin du monde, il raconte comment il voudrait vivre sa dernière heure : "Je souhaiterais qu'on me tire une balle dans la tête, par derrière, sans prévenir. Ça risque peut-être d'arriver désormais. Rappelez-moi, Israël fabrique bien les Uzi ?" Cette allusion fait écho à ses propos durant la fameuse conférence à Cannes où il déclarait qu'Israël faisait chier.
Ses mains sont aussi au sein de cette interview : elles tremblent en raison des médicaments et de l'alcool : "J'ai pas mal picolé durant le tournage de Melancholia. [...] Ça fait dix ans que je vis ça. Je m'y suis habitué." Quant au mot "fuck" tatoué sur sa main : "Je ne veux baiser personne ! J'ai vu ça sur l'un des personnages de The Indian Runner, de Sean Penn."
Etrange rencontre... A force de propos déconcertants, Lars von Trier lasse...
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine L'Optimum de juillet-août 2011