Cette fois, c'est fini. Laurent Baffie a obtenu gain de cause en justice dans la guerre qui l'opposait à Jérôme Hosszu depuis 2015. L'humoriste aujourd'hui âgé de 64 ans avait reçu un permis de construire pour un chalet de 179 m² à Vars, un village des Hautes-Alpes (en Provence-Alpes-Côte d'Azur), mais un de ses futurs voisins n'était clairement pas ravi du projet à venir. Il avait saisi la justice et, après 7 ans de procédure, il a perdu devant le Conseil d'Etat.
C'est le site de Capital qui se fait l'écho de cette nouvelle ce lundi 16 mai. Jérôme Hosszu, qui est installé à Vars depuis 2008 et possède pas moins de six chalets qu'il loue à des vacanciers, a donc perdu sa bataille. Cet homme n'avait pas vu d'un bon oeil le projet de construction du chalet de Laurent Baffie, proche des siens, se plaignant alors de désagréments à venir du style "perte de vue, d'intimité et de cadre de vie". En 2015, alors que le maire de l'époque, Jean-Pierre Boulet, accorde un permis de construire au pensionnaire régulier des Grosses Têtes de RTL, le voisin agacé décide de mettre son nez dans les affaires de Laurent Baffie. Il affirme ainsi que le permis en question ne respecte pas le code de l'urbanisme ni le plan local d'urbanisme "sur une dizaine de points", évoquant comme exemple "la route à construire pour relier le chalet à la départementale".
Jérôme Hosszu essaye alors de faire capoter le projet et demande "un recours gracieux auprès du maire, mais en vain." Pas de quoi le freiner. Il se décide alors à saisir le tribunal administratif de Marseille... et c'est un nouvel échec puisqu'il est débouté en 2019 même si les "juges ont admis que la consultation de l'architecte des Bâtiments de France était irrégulière." Les juges annulent le permis de construire et ordonnent au maire d'en accorder un nouveau sous quatre mois, "ce qu'il a fait le 24 décembre 2019". Têtu, Jérôme Hosszu fait appel. Et c'est de nouveau un fiasco. "En juin 2021, la cour administrative d'appel de Marseille a jugé régulier le permis initial, l'a débouté à son tour et l'a condamné à payer 2.000 euros de frais de procédure à Laurent Baffie et autant à la mairie", peut-on lire. Refusant de s'avouer vaincu face à l'humoriste au physique très changé depuis une opération de chirurgie esthétique, le plaignant tente une dernière manoeuvre devant le Conseil d'Etat mais ce dernier l'a lui aussi débouté.