Laurent Gerra revient sur scène à Paris afin de présenter une nouvelle version de son spectacle avec lequel il tourne depuis plus de deux ans. L'humoriste masculin préféré des Français s'est confié au journal Le Parisien sur les acteurs de la nouvelle classe politique qu'il s'approprie aujourd'hui.
S'il bat des records d'audience le matin sur RTL, Laurent Gerra est surtout un showman qui ne s'arrête jamais. L'humoriste revient en cette fin d'année au Palais des Congrès et à l'Olympia, où il fêtera ses 45 ans le 29 décembre prochain, avec un spectacle qui propose "40% de nouveautés" et dans lequel "toute la partie politique a changé".
Adieu Nicolas Sarkozy, bonjour François Hollande. Si l'ex-président de la République était connu pour ses haussements d'épaules, le compagnon de Valérie Trierweiler aussi à ses tics et ses tocs et ils n'ont pas échappé à l'humoriste : "On a un président très burlesque. Il a toujours une manche qui dépasse, la cravate de travers, une veste trop courte : c'est Chaplin, quoi ! L'autre jour, j'ai battu mon record : j'ai fait quatre minutes sur scène sans parler, juste avec ses mimiques."
Toujours prêt à rires et surtout à faire rire avec les politiques et leurs petites querelles, Laurent Gerra ne s'est pourtant pas lancé dans l'imitation de Jean-François Copé et François Fillon qui se disputent actuellement la président de l'UMP : "Non, avec eux, je n'ai pas eu le déclic. Or je ne travaille pas pendant des heures sur une voix. Si je n'y arrive pas, je laisse tomber et puis je finis par les choper plus tard." Un peu de patience, donc...
Mais ce n'est pas parce que Laurent Gerra s'approprie les mimiques des nouveaux acteurs du jeu politique qu'il en oublie les anciens. Quitte d'ailleurs à laisser de côté ceux qui font l'actualité : "Certains personnages passent moins bien sur scène, comme Montebourg ou Ayrault. Les gens veulent les classiques : Jack Lang, Chirac, Johnny, Céline Dion..."
Laurent Gerra sera du 27 novembre au 1er décembre au Palais des Congrès à Paris et du 18 décembre au 5 janvier 2013 à l'Olympia.
S.R.