A quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle qui se déroulera ce dimanche 22 avril, les candidats sont sous pression... Mais des semaines de campagne, de meetings géants à travers la France et d'interviews n'auront en rien entamé leur humour.
La preuve en a encore été faite cette semaine avec Laurent Gerra, qui dans sa chronique matinale a reçu les deux favoris des sondages, François Hollande et Nicolas Sarkozy. L'humoriste - masculin - préféré des Français a une fois de plus fait preuve de talent, en concoctant deux chroniques dédicacées aux invités du jour. Qui avaient décidé pour l'occasion de rester sur place...
Une présence qui a tout juste entamé la concentration de Laurent Gerra. François Hollande était ainsi le premier à passer sur le gril. L'imitateur est parti sur une Radio Hollande où Gérard Depardieu et Patrick Bruel étaient des auditeurs privilégiés, revenant, entres autres, sur la mesure fiscale qui fait tant parler les célébrités. Tout au long de la chronique, François Hollande affiche un sourire de circonstance, succombant à quelques fous-rires, notamment lorsque Jack Lang intervient pour une pub très particulière...
Ce vendredi 20 avril, Nicolas Sarkozy était à son tour dans les studios de RTL. Et à deux jours des élections, le président sortant affichait la mine du candidat fatigué après plusieurs semaines intenses passées à séduire un électorat encore indécis. Heureusement, Laurent Gerra a su le détendre en prenant la voix de Jean-Michel Aphatie, puis en incarnant, une fois de plus, Gérard Depardieu, bien connu pour être un proche du président, Enrico Macias et en faisant une imitation plus vraie que nature d'Haroun Tazieff, provoquant un fou-rire du côté de la présidence lorsqu'il fut question de permis de chasse et de l'envie de "tirer" des jeunes...
A quelques jours d'une échéance capitale pour l'avenir de la France, les deux hommes ne semblent pas aussi stressés qu'on pourrait le croire. Seule la fatigue semble crisper nos deux challengers qui, grâce à Laurent Gerra, auront pu décompresser le temps d'une chronique.