Difficile de dire si Jules arrivera un jour à dépasser son père, mais en tout cas le jeune homme est très bien parti ! Pourtant, être le fils de Laurent Jalabert a de quoi mettre un peu de pression sur les épaules. Véritable chouchou des Français, l'ancien coureur a notamment remporté le Tour d'Espagne et terminé à la quatrième place du Tour de France. Vainqueur de 138 courses dans sa carrière, il aura fait rêver des générations de fans de vélo avant l'arrêt de sa carrière, mais il a également su parfaitement rebondir après avoir raccroché son vélo en 2002. Depuis près de 20 ans maintenant, il fait vivre la Grande Boucle aux téléspectateurs de France Télévisions.
Collègue de Marion Rousse, il a encore vécu une édition pleine de rebondissements qui a vu la victoire finale du Danois Jonas Vingegaard. Après ce mois intense à parcourir la France et l'Europe, Laurent Jalabert a bien mérité quelques jours de repos et il a enfin pu rentrer chez lui hier, auprès des siens et notamment de son adorable chien, Jadou. Il a certainement pu retrouver son fils, Jules qui a lui aussi été piqué par le virus du cyclisme. En effet, à seulement 20 ans, le jeune garçon est déjà un petit prodige du vélo, comme en attestent ses résultats de l'an dernier.
Mon père était vraiment au top niveau, plusieurs fois numéro un mondial. Moi, je ne suis encore qu'un amateur
Inscrit sur le Tour du Minervois l'an dernier, Jules Jalabert a remporté l'édition 2021 avant de participer au Tour du Cameroun. Étonnement, cet étudiant en marketing du sport a commencé le cyclisme assez tard et même si ses résultats son impressionnant, il ne se met pas trop de pression. "Ça fait un an que je fais du vélo. Pour l'instant, je le fais pour m'amuser. J'ai fait quelques courses en troisième catégorie, l'été dernier, pour découvrir ce que c'était de rouler dans le peloton", raconte-t-il à RFI.
Ressemblant à son père (les photos sont à retrouver dans le diaporama), Jules Jalabert a bien évidemment un très bon exemple de réussite sportive à la maison et visiblement une carrière similaire ne lui déplairait pas. "Mon père était vraiment au top niveau, plusieurs fois numéro un mondial. Moi, je ne suis encore qu'un amateur. Il va falloir continuer les entraînements et arriver à lire les courses, gagner du temps, et on verra bien. Mais, oui, pourquoi pas ?", conclut-il.