Samedi 6 avril dernier, le sport était à l’honneur à Monaco où se déroulait le 2ème Open de Monaco de Pàijeda, un art martial né dans la principauté. Comme souvent lorsqu’il s’agit de sport, Albert, qui a lui-même participé à un nombre record d’olympiades dans sa discipline de prédilection, le bobsleigh, était présent. Il était accompagné de Charlène et de leurs enfants, Jacques et Gabriella, qui viennent de célébrer leurs 10 ans.
Si eux étaient dans les tribunes pour applaudir les combattants, un autre jeune membre de la famille était quant à lui sur le tatami. Son nom : Raphaël Elmaleh. Et ce jour-là, il a brillé par son talent !
Ce mardi 17 décembre, le petit garçon fête son onzième anniversaire. Il est né de l’histoire d’amour entre Charlotte Casiraghi et Gad Elmaleh. Début 2012, lorsque Paris Match relate les débuts de leur relation, les observateurs du Gotha peinent à y croire. Une princesse, avec un humoriste ? La révélation avait provoqué quelques secousses, d’aucuns imaginant que cette soirée dans une célèbre boîte de nuit au cours de laquelle les deux tourtereaux étaient restés assis sur un canapé à échanger de langoureux baisers allait rester sans lendemain. Ils se trompaient. Une semaine plus tard, tous deux passaient le week-end dans l’appartement de l’humoriste et, finalement, leur histoire allait durer plusieurs années jusqu’en octobre 2015, date à laquelle ils annonçaient leur séparation, tout en affirmant rester proches.
Fin 2013, naissait donc Raphaël. Durant ses premières années, il a été protégé des affres de la célébrité. Mais lorsqu’on appartient à la famille Grimaldi et qu’on est de surcroît le fils d’un des comiques les plus populaires de France, on ne reste pas longtemps dans l’ombre. En juin 2015, quelques mois avant que ses parents ne se séparent, le couple est pris en photo dans les rues de Saint-Tropez avec leur enfant dans une poussette. On ne se lassera plus, dès lors, de voir sa bouille d’ange si reconnaissable avec ses oreilles un peu décollées, ses cheveux bruns et ses magnifiques yeux d’un bleu azur, apparaître au fil des années au balcon du Palais princier monégasque avec ses cousins, sa maman Charlotte ou sa grand-mère Caroline.
Monaco, c’est là que vit l’enfant à l’année, avec sa maman. Mais Gad essaie d’être le plus possible présent pour lui. C’est ainsi qu’en août 2023, un journaliste du quotidien Le Monde interviewait le comique au Cap d'Ail, commune attenante à la principauté : «C’est pour (son) archange de 9 ans qu’on le retrouve ici», écrivaient nos confrères. «J’essaye d’être là pour lui, le plus souvent possible», confirmait l’interprète de Chouchou, que l’on voit régulièrement avec son fils traîner du côté des paddocks lors du Grand Prix de Monaco.
Comme ses cousins Jacques et Gabriella, qui pratiquent un nombre incroyable de disciplines, entre deux bêtises de leur âge, le petit Raphaël a très vite été inscrit à des activités sportives. Mais il se démarque assurément des autres princes en raison de la grande originalité du sport dans lequel il se fait déjà remarquer…
C’est ainsi que ce fameux 6 avril dernier, lors de l’Open de Pàijeda, le petit Raphaël Elmaleh, dont la scolarité est par ailleurs chaotique, a décroché la médaille d’argent en catégorie assaut et la médaille de bronze en technique : deux exploits consignés sur le site officiel de la fédération de pàijeda. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur cette pratique méconnue…
"Pàijeda : art martial monégasque, art de défense de la paix", lit-on sur le site de la fédération. Un art martial qui défend la paix ? Au-delà du bel oxymore, on ne peut que saluer la vocation de la discipline mais en quoi consiste-t-elle ? Purepeople a joint Claude Pouget, son fondateur, qui l’enseigne encore aujourd’hui, mais ce champion d’arts martiaux n’a pas souhaité répondre à nos questions, nous expliquant que «tout était raconté sur le site.»
En voici donc un bref résumé : «Pàije», signifie «Paix», en langue monégasque. “DA” sont les initiales de «Defense Art». Voilà pour l’étymologie de ce sport dont la création est toute récente puisqu’elle remonte au 11 juin 2020, date à laquelle le Prince Albert II fut informé par son fondateur, Claude Pouget, qu’un nouvel art martial, sport de défense et de combat, avait vu le jour sur le petit territoire. Très rapidement, le sport est doté de statuts officiels, une fédération est créée, des stages sont lancés et des pratiquants recrutés. On en compte aujourd’hui plus d’une centaine, dont de très nombreux enfants, aux côtés de Raphaël !
Ce nouveau sport, combinaison d’une vingtaine de pratiques de combat existantes, met en avant, comme d’autres arts martiaux avant lui, les valeurs éthiques, telles que le respect du code moral, le respect des règles liées à la légitime défense. «Il promeut, peut-on lire sur le site, les valeurs humaines et éthiques chères à la Principauté de Monaco.» Enfin, «il encourage ses pratiquants, tout particulièrement les plus jeunes, à soutenir, par leur action, l’entraide, l’engagement humanitaire et le développement durable.» C’est ainsi que la Fédération de Pàijeda a contribué à des actions de terrain d’organisations internationales et d’institutions reconnues.
Avec de nombreux termes techniques utilisant la langue monégasque, la Pàijeda, au-delà d’un sport, est aussi un formidable outil permettant de diffuser la culture et les valeurs de la principauté. Une merveilleuse façon d’avoir un esprit sain dans un corps sain. Quoi de mieux pour l’éveil de l'enfant d'une princesse…