

Avec plus de 300 millions de dollars amassés, Le Loup de Wall Street fait bien mieux que le précédent long métrage de Martin Scorsese, Hugo Cabret (185 millions de dollars de recettes). Leonardo DiCaprio est en lice pour un Oscar, et la presse comme le public saluent ce biopic flamboyant sur un trader, Jordan Belfort, symbole des excès violents du capitalisme. Cela étant, le film ne fait pas plaisir à tout le monde. Christina McDowell, la fille de Tom Prousalis, ancien associé de Belfort, avait rédigé en décembre dernier une lettre ouverte expliquant que le film était "une tentative imprudente de continuer à prétendre que ce mode de vie n'est qu'un simple divertissement alors que le pays vacille à cause d'autres scandales issus de Wall Street". Cette fois, c'est Andrew Greene, un autre ancien partenaire en affaires de Belfort, qui poursuit en justice Martin Scorsese et la Paramount pour 25 millions dollars.
La raison de l'attaque d'Andrew Greene contre l'équipe du film Le Loup de Wall Street ? Il clame qu'à travers le long métrage, il est perçu comme un homme qui ne fait que la fête, se drogue et se paie des prostituées devant ses collègues. Selon TMZ.com, cet ancien membre de Stratton Oakmont a déposé plainte auprès d'une cour fédérale contre une oeuvre qui le transforme en criminel drogué et... qui se moque de sa calvitie ! À l'écran, il est incarné par P.J. Byrne, qui joue le personnage de Nicky "Rugrat" Koskoff.
Selon le principal intéressé, cette représentation de lui à l'écran a écorné l'image qu'il a dans le milieu professionnel en tant que banquier spécialisé dans l'investissement. De plus, la production n'a jamais eu sa permission pour utiliser son nom, son image ou son identité. Il réclame ainsi 25 millions de dollars de dédommagements, mais demande également que le film soit retiré des salles...