C'est l'un des scandales qui a frappé la monarchie au cours des derniers mois. Lors de la mise en lumière de la terrible affaire Jeffrey Epstein, quelle ne fut pas la surprise des Windsor d'apprendre que le prince Andrew, réputé pour être le fils préféré de la reine, aurait eu des choses à se reprocher. Le témoignage de Virginia Giuffre faisait froid dans le dos. La jeune femme a été victime du trafic sexuel organisé par Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell dont le prince Andrew aurait profité. Un accord à l'amiable a été trouvé entre les deux parties pour éviter un procès. Mais les agissements du père de Beatrice et Eugenie sont loin d'être oubliés.
Le documentaire Prince Andrew : Banished, diffusé ce jeudi 6 octobre sur la plateforme américaine Peacock, a dévoilé d'autres informations concernant le duc d'York. Un ancien secrétaire de presse d'Elizabeth II, Dickie Arbiter, sort du silence et ses propos à l'égard d'Andrew n'ont rien de positif : "Le problème, c'est que cet homme est un idiot. Il y a toujours un avorton dans une famille, et Andrew était l'avorton de la famille royale britannique." Un journaliste spécialiste de la royauté va même jusqu'à affirmer que le prince est accro au sexe : "Ce qu'on racontait lors des dîners, c'est qu'il ne pouvait pas garder son pantalon fermé."
Cette addiction, le prince Andrew la calmait en faisant défiler les jeunes femmes dans ses appartements. Paul Page, officier de la protection royale pendant six ans, en est encore choqué : "Nous avions l'habitude de plaisanter en disant qu'il aurait dû installer une porte tournante dans sa chambre. Le nombre de femmes qui entraient et sortaient de là, c'était incroyable. [...] Une femme différente dans sa chambre chaque soir." Il s'en serait même pris à un membre du personnel qui avait empêché l'une d'elles de rentrer : "Écoutez-moi bien, espèce de gros lard: si vous ne laissez pas entrer mon invitée, je vais descendre."
A la suite de ce scandale, la reine Elizabeth II avait choisi de supprimer les titres royaux à son fils et avait exigé son retrait de la vie publique de la monarchie. Mis à l'écart de tout événement officiel concernant la Couronne britannique, le prince Andrew a toutefois eu droit à une exception après la mort de sa mère. Autorisé à participer aux veillées du cercueil et aux processions, il avait également eu droit de porter l'uniforme. La seule et dernière fois, sans doute.